Tony Parker, lors d’un entretien accordé à L’Equipe, s’est dit très inquiet pour le basketball français, bouleversé en raison de la pandémie de coronavirus. Pour lui, les matchs à huis clos vont faire couler la situation financière des clubs et lance une demande au gouvernement.
« Ce n’est vraiment pas facile. Je suis inquiet. Pour la première fois, je suis inquiet pour notre sport, mais aussi pour le sport français en général. J’ai déjeuné avec Tony Estanguet (président du comité d’organisation des JO 2024) la semaine dernière et nous sommes vraiment inquiets. La santé de tous est la priorité, il n’y a même pas à débattre là-dessus. Mais, si l’on veut survivre, j’espère que le gouvernement va faire les choses nécessaires, comme il l’a fait lors du premier confinement, pour nous aider à nous en sortir. On a voulu montrer le bon exemple, rester soudés, en disant : “OK, on joue pendant un mois, même à huis clos.” Il faut que l’on joue, ce serait très dangereux de s’arrêter encore, ne serait-ce que pour les athlètes en préparation pour les JO. Mais si ça dure plus longtemps, on va mourir ! Les clubs vont mourir. On ne peut pas jouer à huis clos toute une saison, c’est impossible. Il faut que le gouvernement nous aide. Ce serait bien qu’il retire les charges patronales, au moins sur la durée du confinement. J’ai peur pour le basket » a-t-il déclaré.
La LNB a décidé de ne pas mettre complètement à l’arrêt la Jeep Elite et la Pro B. La Ligue Nationale de Basket a concocté un nouveau planning pour le mois de novembre avec trois journées de compétition (9e, 10e et 11e) et deux rencontres par week-end.