La préparation de l’équipe de France n’a pas été simple. Vincent Collet compte s’appuyer sur la dernière victoire face à l’Australie (73-50) pour lancer le Mondial des Bleus.
Avez-vous réussi le meilleur match de votre préparation ?
Vincent Collet : On n’avait jamais fait un match entier jusque-là. Là, on a eu une baisse de régime en première période, où on perd quelques balles consécutives, où on lâche quelques rebonds. Mais globalement, on a été consistant. On perd encore des balles, mais on accompagne mieux le jeu. On fait 19 passes décisives et on a eu plus de situations confortables. Et puis on n’a jamais baissé de pied en termes d’intensité défensive. Les Australiens ont eu du mal à trouver des solutions. Ce n’est pas que leur maladresse qui explique leur 50 points. On les a aussi repoussés plus loin, on a limité l’accès à notre panier et ça c’est positif.
Est-ce de bon augure pour le premier match du Mondial face au Brésil ?
Vincent Collet : On est en préparation et ce qu’il faut retenir ce soir (dimanche), ce sont les efforts qu’on a consentis. Il faut vite oublier le résultat, parce que je pense que le Brésil est encore plus fort que l’Australie. C’est plus complet, il y a un grain de folie que peut-être l’Australie n’a pas. C’est l’une des équipes les plus fortes après l’Espagne et les Etats-Unis. Donc il faudra s’inspirer de ce qu’on a fait aujourd’hui, mais il faudra encore qu’on monte d’ici samedi prochain.
Avez-vous des garanties ?
Vincent Collet : Les choses, on les dit depuis un moment, mais je ne pense pas qu’elles sont acquises. Les comportements qui n’étaient pas satisfaisants ces derniers jours peuvent revenir très vite. Donc il va falloir convaincre que la route qu’on a empruntée aujourd’hui est la bonne. Mais il y a encore du boulot, parce qu’on a des joueurs qui ne sont pas encore rompus aux joutes internationales et qui ne mesurent pas forcément ce que sont les exigences du jeu à ce niveau-là. Donc aujourd’hui c’était bien, mais j’ai compris depuis quelque temps déjà qu’avec cette équipe, il allait falloir lutter longtemps.