La NBA Cup a livré un scénario digne de Las Vegas : explosif, imprévisible, et historique. Les New York Knicks, menés durant trois quart-temps, ont renversé San Antonio pour décrocher un premier titre depuis… 1973. Une nuit folle, marquée par l’explosion d’un dernier acte monumental et un Madison Square Garden déjà prêt à célébrer ce trophée attendu depuis plus de cinq décennies.
Victor Wembanyama, lui, n’a pas trouvé la même magie que lors de sa demi-finale. Sorti du banc mais plus utilisé (25 minutes), le Français a inscrit 18 points mais a été largement dominé dans la raquette par un Mitchell Robinson monstrueux au rebond. Malgré une belle réaction dans le troisième quart, où il inscrit 12 unités et remet les Spurs en tête, San Antonio s’effondre en deux minutes sous un 8-0 assassin. Dès lors, les Texans n’ont plus jamais repris l’avantage.
La leçon est sévère pour ce groupe jeune mais ambitieux. Les Spurs ont montré du cœur, un collectif solide et de la résistance, sans pouvoir empêcher la vague new-yorkaise emmenée par OG Anunoby et Jalen Brunson, MVP du tournoi. À l’heure de tourner la page, San Antonio doit digérer cette opportunité manquée avant de recevoir Washington, tandis que New York savoure enfin un trophée qui fait renaître tout un peuple.

