S’il y a une équipe qui nous surprend vraiment en ce début de saison ce n’est pas Pontoise en Nationale 2 (même s’ils sont très bons) mais bien le Jazz d’Utah, la franchise de zinzins qui éclate tout le monde.
Alors que l’épopée incroyable des San Antonio Spurs s’est gentiment calmée, celle du Jazz ne semble pas vouloir s’arrêter. On imaginait pourtant la franchise de Salt Lake City faire une saison pourrie de A à Z pour récupérer le giga crack Victor Wenbanyama, les hommes du jeune Will Hardy sont en train de brutaliser la ligue : 8 victoires en 11 matchs et une deuxième place à l’Ouest, sympa le tanking les gars. Le pire dans tout ça ? Utah s’est farci un calendrier bien épicé composé de Memphis, Minnesota, la Nouvelle Orléans, Dallas, Denver et Los Angeles. Grosse défense, un banc costaud, de l’adresse à 3 points, une bonne répartition des rôles et une domination physique folle, tout ce que les Lakers n’ont pas quoi.
Quel objectif ?
On dirait bien que les mormons veulent aller taper les play-offs cette année et ils ont raison. Des vieux briscards comme Kelly Olynyk, Mike Conley et des jeunes fougueux comme Lauri Markkannen et Jordan Clarkson ne donne pas vraiment l’impression de vouloir gâcher une saison pour récupérer un pick de draft. Reste à savoir si le Jazz peut maintenir ce rythme jusqu’à la fin de saison.