Les Nets vont beaucoup mieux en ce moment. Plus de Steve Nash sur le banc, une polémique Irving qui est sur le côté, un nouveau coach qui semble prometteur, le basket est revenu au premier plan quoi. Mais si Brooklyn respire en ce moment, c’est surtout grâce à un certain Kevin Durant sur une autre planète. Malgré cette bonne dynamique, « Durantula » vient de lâcher quelques déclarations plutôt étonnantes.
Faut toujours qu’il se passe un truc chez les Nets, à croire que si personne ne lâche une dinguerie on s’ennuie. Si on vous résume en quelques mots ce que KD a balancé sur ses dernières interviews, ça donnerait un truc du genre : « mes coéquipiers sont éclatés, on gagne que par ma présence et j’ai plus besoin de gagner un titre pour montrer qui je suis ». Alors certes, vous allez le voir, les propos sont à nuancer, mais l’idée derrière est bien présente.
Gagner un autre titre, c’est des « conneries »
Durant est sans doute l’arme offensive la plus létale jamais vue en NBA. Depuis son arrivée dans la ligue en 2007, l’ailier traumatise chaque défense qu’il rencontre sans jamais baisser de régime. Malgré cette réputation de tueur à gage, beaucoup ne veulent pas le considérer comme un joueur légitime à faire partie du débat des tous meilleurs de l’histoire. La raison ? Les titres du Durant sont à Golden State, période à laquelle on lui reprochait (et reproche toujours) que sans Stephen Curry, son palmarès serait aussi fourni que celui du PSG en Ligue des Champions. Agacé par ses critiques, le MVP 2014 déclare au micro de Bleacher Report :
« Tous ces trucs de m*rde du genre, ‘Tu dois gagner un [autre] titre avant ta retraite pour solidifier ta legacy’, c’est des conneries pour moi. Ma legacy est basée sur ce que Cam Thomas [un coéquipier aux Nets, ndlr.] apprend de moi et ce qu’il en retire quand il sera dans sa dixième année. C’est ça ma legacy. Ce que j’ai fait pour Andre Roberson [un ancien coéquipier au Thunder, ndlr.], la confiance que j’ai pu lui inculquer quand il était dans la ligue. C’est ça ma legacy. Le fait de pouvoir jouer avec Russell Westbrook, Steph Curry et Kyrie et en même temps rester moi-même. Oui, c’est ça ma legacy. Voilà qui je suis. C’est ce que j’apporte au jeu.
Je peux jouer avec n’importe qui, n’importe où, n’importe quand, et vous savez ce que je vais apporter chaque jour. Voilà ce qui devrait être ma legacy. «