Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Sebastian Coe a jugé odieux que des dirigeants de son sport aient pu extorquer de l’argent à des athlètes coupables de violation des règles antidopage, dimanche dans un entretien au Sunday Times.
Mercredi, la justice française a mis en examen l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, pour corruption passive et blanchiment aggravé. Son conseiller juridique, l’avocat Habib Cissé, ainsi qu’un médecin, Gabriel Dollé, chargé de la lutte antidopage à l’IAAF jusque fin 2014, ont également été mis en examen, pour le seul chef de corruption passive. Les enquêteurs, qui ont lancé leurs investigations en août, tentent de déterminer si des cas de dopage, notamment d’athlètes russes, ont pu être couverts par les plus hautes instances de l’athlétisme mondial moyennant finances.
Là où il y a des fragilités dans le système qui ont permis l’extorsion, l’IAAF va travailler à les renforcer, a assuré le Britannique, alors que l’AMA doit dévoiler lundi un rapport sur la corruption et le dopage dans l’athlétisme.