Bilan mitigé pour les Tricolores engagés au premier tour de Roland-Garros ce lundi. Gilles Simon, Benoît Paire, Kenny De Schepper et Adrien Mannarino, chez les hommes, et Alizé Cornet et Pauline Parmentier chez les femmes sont passés sur les douze représentants français engagés.
Ce n’est pas un sans-faute pour le camp français, il ne faut pas rêver, mais il y avait bien un coin de ciel bleu à Roland-Garros ce lundi. Benoît Paire l’a parfaitement symbolisé en dominant le Colombien Alejandro Falla en trois sets (6-3, 6-4, 7-6), lui qui joue en étant diminué par son genou gauche. Que mon tennis soit bon ou mauvais, je m’en fous un peu, je suis juste content de gagner des matches et des points. Jouer devant du monde à Roland-Garros et même sur ce court 7 était magnifique pour moi, a souligné auprès du Figaro le Sudiste, rejoint au deuxième tour par Gilles Simon, également vainqueur en trois sets contre le qualifié croate Ante Pavic (6-1, 6-1, 6-3).
Kenny De Schepper, qui a bénéficié de l’abandon sur blessure d’Alberto Montanes après quatre petits jeux, et Andrien Mannarino, vainqueur expéditif de Yen Lu, seront également au rendez-vous dans quelques jours. Ce ne sera pas le cas de Nicolas Mahut, Paul-Henri Mathieu, qui a raté un affrontement avec Rafael Nadal au 2e tour, et de Julien Benneteau. Les regrets seront surtout pour ce dernier, qui a remonté un handicap de deux sets pour finalement s’incliner 18-16 lors de la cinquième manche au bout de presque 4h30 de jeu contre le qualifié argentin Facundo Bagnis…
Deux représentantes tricolores sont passées, mais de belle façon. Pauline Parmentier, invitée par les organisateurs, s’est offerte le scalp de l’Italienne Roberta Vinci, tête de série numéro 17 et qui avait en plus remporté le premier set (3-6, 6-3, 6-2). Alizé Cornet, la numéro 1 française, a justifié son statut de tête de série numéro 20 en écartant sans trembler la jeune Australienne Ashleigh Barty (6-2, 6-1). De quoi faire oublier les éliminations de Mathilde Johansson, Virgine Razzano (contre Dominika Cibulkova, tête de série N.9) et de la jeune Fiona Fierro, 17 ans, éliminée par Sabine Lisicki, finaliste à Wimbledon la saison passée.