Samedi, le double entre les Français et les Britanniques s’annonce crucial. Vendredi, la logique a été respectée. Le N.1 français (11e mondial) Gilles Simon a balayé James Ward, 89e. Andy Murray a ensuite égalisé en dominant Jo-Wilfried Tsonga. Pour le double, Arnaud Clément aligne Tsonga associé à Nicolas Mahut.
Accès au direct
Quel bilan dressez-vous de cette première journée ?
Arnaud Clément Il est assez logique. Je suis très content du match de Gilles. Gagner en trois sets contre cet adversaire-là, c’est quand même très bien. On n’avait pas le droit à l’erreur contre ce joueur. Gilles a dominé du début à la fin. Il n’y pas grand-chose à dire tant il a été supérieur à Ward. Bien sûr, il y a de la frustration pour Jo.
Qu’a-t-il manqué à Jo-Wilfried Tsonga ?
Murray a mieux joué dans les moments clés. La différence n’était pas si importante dans les deux premiers sets. Mais je suis content de la façon dont Jo a joué. Il a eu une attitude parfaite. Quand on n’a pas une attitude parfaite, on n’a aucune chance de gagner contre ce genre de joueur. Aujourd’hui, il a manqué quelque chose. Mais nous sommes en train de parler d’opportunisme, d’un ou deux détails. On parle de tennis, pas de choses extra-tennistiques et cela, c’est très important. Bien sûr, je suis déçu, parce que je suis persuadé que Jo a la possibilité de battre Andy Murray, même s’il part toujours favori contre n’importe lequel de nos joueurs. Mais Jo se donne les moyens. Il bosse. Et il s’est donné une réelle chance aujourd’hui même si la marche était encore un peu haute.
Avez-vous tranché pour le double ?
Je n’ai pas noté de choses susceptibles de remettre en question les choix qui ont été faits. On doit refaire le point ensemble. On s’adaptera en fonction des choix des Britanniques. En double, l’attitude est crucial. Et sur herbe, le service est encore plus important. C’est plus dur de jouer des deuxièmes voire des troisièmes coups, des petites volées. Elles seront plus dures à jouer que sur les autres surfaces. Il y a moins d’échanges. Il y a plus de combinaisons. Les joueurs croisent plus et c’est toujours plus difficile de retourner.