La décision d’Andy Murray d’être conseillé par Amélie Mauresmo, et donc une femme, n’est pas une première dans l’univers du tennis masculin. Ne serait-ce que parce que l’Ecossais a déjà fait appel à sa mère, Judy.
Toutefois, les exemples de champions entraînés par des femmes sont rarissimes. Mauresmo, déjà, avait ponctuellement conseillé le Français Michaël Llodra. L’Ouzbek Denis Istomin est lui toujours conseillé par sa mère. Le légendaire Jimmy Connors l’avait été aussi. Le Russe Andrei Chesnokov, membre du top 10 au début des années 90, avait été dirigé pendant quasiment toute sa carrière par Tatiana Naumko. Et l’Américain Tim Mayotte avait lui brièvement tenté l’expérience avec sa compatriote Billie Jean King.
Je sais que c’est un événement quelque part dans le monde du tennis. C’est une grande histoire à écrire, je suppose, a reconnu à ce sujet Mauresmo. Je suis heureuse de ce nouveau challenge, a ajouté l’ancienne N.1 mondiale, qui dit avoir accepté parce qu’elle est passionnée par son sport et qu’elle aime relever les défis.
Le Kazakh Mikhail Kukushkin est sans doute le joueur qui est allé le plus loin dans sa relation avec son entraîneur. Il a épousé son coach Anastasiia Kukushkina, avec qui il travaille depuis 2009.