L’Angleterre ne manque pas l’occasion de faire fructifier son succès inaugural au Pays de Galles, lors de la première journée du Tournoi des Six Nations. Les Anglais passent six essais à une équipe d’Italie vaillante, mais trop limitée (47-17).
En 2013, l’Angleterre s’était imposée 18 à 11, sans marquer d’essai lors de la dernière réception du XV d’Italie. Cette année, à quelques mois de l’organisation de la Coupe du monde chez elle, l’Angleterre a fait étalage de sa force face à une équipe d’Italie que le XV de la rose aime bien rencontrer. Depuis l’intronisation de l’Italie dans le Tournoi, en 2000, l’Angleterre l’a toujours dominée.
Samedi après-midi, ce scénario s’est répété. L’Angleterre a écrasé l’Italie 47 à 17, inscrivant six essais dont deux du centre Jonathan Joseph. Mais le XV anglais s’est montré lent au démarrage. Sans un en-avant de Castrogiovanni, l’Italie aurait inscrit son 2e essai après un quart d’heure de jeu, après celui de Parisse qui avait cueilli à froid le XV de la Rose dès la 4e minute. Les Anglais ont renversé le sens du match avant de s’envoler au tableau d’affichage. Ils sont d’abord aidés par un premier essai accordé généreusement à Billy Vunipola (23e). Le centre Jonathan Joseph s’est servi des espaces ouverts par les Italiens pour inscrire son 3e essai du tournoi (60e). Cipriani en a fait de même (63e). Ben Youngs, sur une pénalité jouée tout seul devant une défense passive (54e), ou le vétéran Easter, au terme d’un groupé-pénétrant que des Italiens fatigués n’ont pu repousser (68e), ont fini le travail.
Face à une Italie qui restait au coup d’envoi sur 254 minutes sans le moindre essai, la défense anglaise a tout de même laissé Morisi aplatir deux fois en 2e période (49e, 78e).