Retour en images sur la victoire de l’Angleterre au Stade de France (31-21), samedi en clôture du Tournoi des Six Nations.
France – Angleterre: Le résumé par FFR
L’Angleterre réalise le Grand Chelem
Treize ans après son dernier Grand Chelem (2003), l’Angleterre remporte à nouveau le Tournoi des Six Nations en terminant invaincue. Un exploit si on se rappelle de l’élimination dès le premier tour de sa Coupe du monde il y a six mois seulement. Un Grand Chelem particulier pour le XV de la Rose qui s’est imposé à trois reprises à l’extérieur (Irlande, Ecosse et en France) dans ce tournoi.
Guy Novès début son mandat par une triste 5e place au classement, dans la lignée des années Saint-André qui n’avait jamais fait mieux que s’élever au 4e rang de la compétition. Novès a eu beau répéter que le contenu des rencontres primerait, l’histoire verra seulement les Bleus coincés entre l’Italie (6e) et l’Ecosse (4e) sur le tableau final. Et elle élèvera au pinacle le XV de la Rose qui renoue avec sa gloire passée en s’adjugeant un premier Grand Chelem depuis 2003, année de son titre de champion du monde. Les Anglais, désormais cornaqués par l’exubérant Eddie Jones, relèvent ainsi la tête de manière spectaculaire.
Si les Français avaient, eux, atteint les quarts de finale en Coupe du monde, ils y avaient enregistré une déroute historique face aux All Blacks (62-13). Et leur situation quelques semaines plus tard indique que le chantier est bien plus important qu’Outre-Manche. Mais avant une tournée de juin en Argentine qui s’annonce baroque (les demi-finalistes du Top 14 n’y seront pas conviés), l’encadrement des Bleus aura vu quelques raisons de croire à un avenir un peu plus dégagé. Après deux victoires contre l’Italie (23-21) et l’Irlande (10-9) puis deux défaites au pays de Galles (19-10) et en Ecosse (29-18), les partenaires de Guilhem Guirado avaient offert l’impression d’une forme de régression. Or, contre une Angleterre, les Bleus n’ont pas démérité. Et s’ils ont couru sans cesse après le score, ils ont quitté le terrain avec la sensation d’avoir imprimé du rythme, sans jamais ouvrir la porte à un succès facile pour les Anglais. Les Anglais se sont au final montrés d’une efficacité redoutable pour inscrire trois essais sur leurs rares temps forts. Mais imprécis dans l’exécution, les Bleus s’en sont révélés incapables et cela a fait une immense différence.