Arès la nouvelle défaite du Stade Toulousain face à Bayonne (35-19), Guy Novès a attaqué l’arbitrage. Le managaer général s’est présenté s’est présenté face à la presse avec un ordinateur portable pour mieux stigmatiser les décisions arbitrales.
Tombé de trois étages. C’est ce qui est arrivé à Guy Novès vendredi soir après le carton jaune infligé au deuxième ligne international toulousain Yoann Maestri (10e) et le rouge récolté par le talonneur All Black Corey Flynn (22e). Les tournants d’un match bien entamé par les Toulousains et qui s’est soldé par leur cinquième défaite consécutive, du jamais vu depuis 1961…
Lundi, après l’entraînement, le patron des Rouge et Noir depuis plus de vingt ans est arrivé muni de son ordinateur portable. Pour redécortiquer les images litigieuses du match contre Bayonne. Ça commence à me fatiguer, dénonce-t-il. Un carton jaune, un carton rouge. Ça fait beaucoup, on charge la mule, poursuit Novès. Il a pointé du doigt la percussion à l’épaule et le marron dans la gorge de Senekal sur Doussain à l’origine de la réaction épidermique de Maestri, la faute du pilier Ihuiniz qui met un coup de pied dans les c… à Flynn en position illicite avant d’être piétiné par le talonneur Néo-Zélandais (expulsé sur le coup), et la percussion sans ballon de Rouet sur McAlister qui permet à Etrillard d’inscrire le deuxième essais de l’aviron. Vous êtes d’accord avec moi, ou pas ?, a-t-il demandé à la salle. Le message s’adresse aussi à la commission de discipline qui doit statuer sur le cas Flynn.
Avant Bayonne, Guy Novès trouvait déjà des choses à redire du corps arbitral à propos du match perdu à Ernest-Wallon face à Clermont. Et pour Novès, ces problèmes d’arbitrage contribuent pleinement à enfoncer le Stade Toulousain, déjà pénalisé par de nombreuses blessures en première ligne.
Le manager toulousain s’était montré plus offensif encore le matin même dans le Midi Olympique. Il y déplorait notamment un contrat sur ses joueurs et parlait de charlots pour décrire la faiblesse des arbitres assistants et vidéo. Je garde confiance en l’arbitrage a toutefois précisé Novès lundi après-midi. Mais je me pose des questions à partir d’images qui témoignent de ma bonne foi.