Fabien Galthié a confirmé qu’il n’avait pas l’intention de quitter son poste d’entraîneur de Montpellier malgré la mauvaise passe traversée par le club héraultais.
Au lendemain de l’humiliante défaite concédée vendredi à l’Altrad stadium face aux Anglais de Bath (5-30), lors de la 3e journée de Coupe d’Europe, le président Mohed Altrad et Fabien Galthié, qui avaient eu un entretien au terme de la rencontre, n’ont finalement pas trouvé un accord pour rompre le contrat de l’entraîneur qui courait jusqu’en 2017. Fabien Galthié, dont l’équipe reste une série de six défaites consécutives, trois en championnat face à des candidats au maintien, trois en Coupe d’Europe, qui condamnent tout espoir de qualification pour les quarts de finale, a démenti tout départ : Je continue. Les joueurs qui sont là m’ont assuré de leur soutien, a-t-il assuré au Midi-Libre dimanche.
Ledesma n’est déjà plus là
Montpellier, battu l’an passé en demi-finale du Top 14 par Castres (19-22 a.p.), courait depuis le début de saison après une bonne dynamique dans le jeu et les résultats. Qui plus est, il a perdu le 11 octobre le demi d’ouverture international François Trinh-Duc, victime d’une fracture du tibia et absent jusqu’à fin janvier. L’échec à domicile face à Brive le 7 novembre avait entraîné la première crise de l’ère Altrad, aux commandes du club depuis avril 2011 et avait abouti à la mise à l’écart de l’entraîneur des avants Mario Ledesma.
Fabien Galthié, arrivé dans l’Hérault à l’été 2010 au côté de Eric Béchu, a permis à Montpellier de se hisser en phase finale lors des quatre dernières saisons et d’accéder même en finale en juin 2011 face à Toulouse. L’ancien entraîneur du Stade français (2004-08), où il a débuté sa carrière, et consultant de l’Argentine (2008-10) est néanmoins sur le point de vivre son premier véritable échec de technicien à quelques mois du début de la Coupe du monde de rugby et du possible changement d’entraîneur à la tête de l’équipe de France, dirigée par Philippe Saint-André.