La sortie de prison anticipée d’Oscar Pistorius, bloquée la semaine dernière par le gouvernement sud-africain, sera réexaminée le 18 septembre par la commission des libérations anticipées. Trois juges assisteront cette commission dans ses travaux, qui pourraient prendre jusqu’à quatre mois avant toute décision.
L’athlète, âgé de 28 ans et condamné pour la mort de sa petite amie abattue par balles dans sa maison en février 2013, est incarcéré à Pretoria depuis le 21 octobre. Il a été condamné à cinq ans de prison pour homicide involontaire. Mais les textes sud-africains autorisent sa remise en liberté surveillée pour bon comportement au bout d’un sixième de la peine, le temps minimum incompressible. En juin, la commission des libérations anticipées avait donc décidé de libérer Pistorius vendredi 21 août. Le ministère sud-africain de la Justice a suspendu à la dernière minute cette décision.
En novembre, le procès doit être révisé après que le parquet a fait appel de la condamnation. Si le procès est révisé et Pistorius condamné pour meurtre par les juges de la cour suprême d’appel sud-africaine, il encourt une peine de prison bien plus lourde.