Le PSG version handball fait mieux que le PSG version football. Le Paris SG s’est qualifié pour le Final Four de la Ligue des champions de handball pour la première fois de son histoire, grâce à un match nul contre Zagreb 32 à 32, en quarts de finale retour.
Après la large victoire de l’aller (28-20), le billet était pratiquement en poche. A la Halle Carpentier, le Paris SG a fait le nécessaire pour interdire tout suspense dès le début du match (16-13 à la mi-temps), avant de se relâcher nettement au retour des vestiaires. Mené de trois buts à trois minutes de la fin, il a mis un dernier coup de rein pour éviter de subir sa première défaite à domicile de la saison.
Les joueurs de la capitale se sont appuyés en attaque sur Nikola Karabatic (5 buts) et surtout sur l’Ukrainien Sergiy Onufriyenko (7 buts).
Avec cette qualification, le PSG a franchi une étape importante dans sa montée en puissance, engagée depuis 2012 grâce l’argent du Qatar. S’il s’agira d’une première pour le club et pour le handball français depuis que la saison continentale se termine par un Final Four (2010), le PSG n’ira pas à Cologne pour apprendre. Il n’y aura aucun manque d’expérience. Nombre de ses joueurs ont déjà remporté l’épreuve reine avec leurs précédents clubs – notamment les stars de l’équipe de France Nikola Karabatic (avec Montpellier, Kiel et Barcelone), Thierry Omeyer (Montpellier, Kiel) et Daniel Narcisse (Kiel). Le plus dur commence maintenant. On est fier et content mais on ne veut pas s’arrêter là. Ce n’est pas une fin en soi, a déclaré Karabatic.
Après avoir survolé le championnat de France (20 victoires en 21 matches pour le moment), les Parisiens sont déjà assurés de conserver leur titre national et pourront préparer tranquillement le grand rendez-vous. La finale de la Coupe de France contre Montpellier, huit jours avant le Final Four (à Cologne les 28 et 29 mai), leur permettra de se maintenir dans le rythme. Le tirage au sort aura lieu mardi à Cologne et aucun des trois adversaires ne semble intouchable pour le PSG. Kiel et Veszprem étaient dans le même groupe que les Parisiens lors de la première phase et le bilan est encourageant : deux victoires sur les Allemands et une victoire et une défaite contre les Hongrois. Peut-être préfèreraient-ils toutefois éviter ces derniers, qui leur avaient barré la route en quarts de finale en 2014 et 2015.