C’est un LOSC en plein doute qui se déplace sur la pelouse de Reims dimanche dans le cadre de la 13e journée de Ligue 1. Etrillés par Everton jeudi en Ligue Europa (0-3), les Dogues restent sur sept matches sans succès toutes compétitions.
Je n’ai pas envie qu’on reste dans le ventre mou de la L1. Je n’ai jamais connu ça ici, je ne veux pas que ça soit le cas. A situation de crise, discours de crise. Présent en conférence de presse samedi, Florent Balmont s’est montré plus offensif devant les médias que son équipe sur le terrain ces derniers temps. La lourde défaite face à Everton (0-3), la première en Ligue Europa après trois nuls, a plongé un peu plus le LOSC dans le doute avant son déplacement à Reims ce dimanche. Sept matches sans victoire, dont quatre en Championnat, et la triste impression que les Nordistes n’ont pas les solutions pour parvenir à se sortir de la mouise.
Inverser la situation ne tient qu’à nous. Ça passe par de la solidarité, être costaud défensivement, a réclamé le milieu défensif. On serait plutôt tenté de regarder de l’autre côté du terrain pour trouver la cause des maux des Dogues. Avec seulement neufs buts inscrits, ils affichent la pire attaque de L1, à égalité avec Bastia et Guingamp… René Girard, qui purgera le premier de ses quatre matches de suspension ce dimanche, ne parvient à trouver la bonne formule. Le 4-3-3, qui faisait la force du LOSC ces dernières années, n’est plus aussi efficace que par le passé. La faute à une animation offensive et une finition défaillantes, à l’image d’un Divock Origi qui ne peut pas porter seul l’attaque du haut de ses 19 ans, tout aussi talentueux qu’il soit. Les absences ce week-end de Rony Lopes et Marvin Martin, blessés, ne vont pas lui permettre de ressortir son 4-3-1-2 avec un meneur de jeu convaincant par moment.
Et celle de Simon Kjaer, touché au dos, va un peu plus fragiliser une défense qui a pris l’eau jeudi… On a un passage difficile. J’ai un super groupe. Il faut qu’on en sorte, a tempéré Girard en conférence de presse, ne se montrant pas inquiet devant la mauvaise série de son équipe ou la 12e place au classement, à sept points du podium. Je ne regarde ni devant ni derrière au classement. Si je sens que mon groupe est là, je n’ai pas matière à m’inquiéter, a ajouté l’entraîneur lillois, pour qui la rencontre de ce week-end est importante pour se remettre dans le bon sens de la marche, mais pas capitale. Les prochaines le seront peut-être en cas de nouvelle contre-performance…