Ce mercredi, France Football publie un long entretien de Dimitri Payet. Le milieu de terrain évoque en particulier son rôle et celui de ses coéquipiers sur le terrain. Il considère en particulier que l’influence de Giannelli Imbula est sous-estimée par les observateurs. Pour apprécier une passe, il faut avoir joué ou sentir le football. La passe décisive est encore assez facilement intelligible, mais celle d’avant, celle qui déséquilibre un bloc, c’est différent. Beaucoup de mes passes décisives cette saison sont venues parce que celle de Gian (Giannelli Imbula, Ndlr) avait auparavant brisé une ligne, a-t-il expliqué à l’hebdomadaire. Selon lui, l’ancien Guingampais est indispensable au milieu de terrain phocéen : Il est la première lame, moi, la seconde. Sa transmission en éliminant trois joueurs me donne le temps d’ajuster ensuite la mienne, le temps de réfléchir. Ça, le coach le voit, mais pas toujours le public qui reste sur la dernière passe et le but. Même les journalistes, s’ils le voient, ne le mettent pas suffisamment en valeur et cela me dérange. Gian est sous-coté par rapport à l’importance qu’il a dans notre jeu. Le jour où il est moins bien, je le suis aussi, on dépend l’un de l’autre, a-t-il ajouté.