Au lendemain de la victoire de l’Olympique Lyonnais face au Sporting Club de Bastia (2-0), Alexandre Lacazette s’est confié dans les colonnes du quotidien Le Progrès. Le meilleur buteur de la Ligue 1 y parle de la lutte pour le titre avec le PSG mais aussi de sa situation dans le Rhône.
En s’imposant hier contre Bastia (2-0), en match décalé de la 32e journée de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais a mis la pression sur le PSG. Avec 64 points, le club rhodanien occupe provisoirement la tête du classement, la formation parisienne ayant un match en moins. Alors que la dernière ligne droite a été entamée, Alexandre Lacazette pense que tout reste possible pour le titre. C’est du 50-50. Le PSG a un match en moins et on ne sait jamais ce qui peut se passer. J’ai l’impression que tout peut se jouer lors du dernier match à Rennes, déclare-t-il lors d’un entretien accordé au quotidien Le Progrès.
Reste qu’avec deux unités de plus, la marge des Gones est infime sur le PSG, d’autant qu’un grand rendez-vous les attend ce dimanche face à l’AS Saint-Etienne, un derby pour lequel il se dit confiant. On va le faire. On sait qu’une victoire peut rendre heureux beaucoup plus qu’une ville, croit l’attaquant tricolore, meilleur buteur du championnat avec 25 réalisations. Je ne pense plus à mon penalty raté (à l’aller, défaite 3-0 dans le Forez, ndlr). Mais si un penalty se présente à nouveau, je le tirerais. Il ne faut pas rester sur un échec.
Sous contrat jusqu’en juin 2018 avec l’OL, Alexandre Lacazette n’a pas échappé à la question de son avenir. Aujourd’hui, le footballeur de 23 ans affiche son envie de poursuivre l’aventure. Des opportunités de départ à l’étranger, c’est trop tôt pour en parler. De toute façon, ce sera toujours un choix sportif. Partir au Qatar l’an prochain, ça ne m’intéresse pas, lâche-t-il. J’aimerais bien prolonger. Je suis bien à l’OL, et si je sens que le projet continue à avancer, je me vois rester. Même si on ne gagne pas la Ligue des Champions. Il l’avoue, la proximité de l’Euro 2016 influencera sa décision : C’est une échéance très importante qui compte aussi dans ma réflexion.
Camille Fischbach pour Top Mercato