L’OM s’est adjugé le titre honorifique de champion d’automne en dominant Lille lors de la 19e journée de Ligue 1 (2-1). Supérieurs aux Dogues, les joueurs de Marcelo Bielsa passeront les fêtes de fin d’année au chaud, assis sur le fauteuil de leader.
L’OM a fait les choses bien. Alors qu’un nul aurait pu leur suffire pour s’assurer du titre de champion d’automne après le nul du PSG face à Montpellier (0-0), les Phocéens ont pris le meilleur sur Lille ce dimanche (2-1). Pour la première fois depuis la saison 2002-2003, ils seront en tête de la Ligue 1 à la trêve grâce à cette neuvième victoire de suite au Vélodrome, série qu’il n’avait plus connue à domicile depuis… 1991. Le tout devant une affluence record, puisque les 62 408 billets du match sont tous partis. Des chiffres qui attestent d’une première partie de saison réussie par les joueurs de Marcelo Bielsa, que Lille n’a pas eu les moyens de stopper.
La mise à l’écart de Payet en raison de ses piètres performances à l’entraînement n’a pas perturbé les Marseillais. Pour son premier match comme titulaire en Championnat depuis son arrivée cet été, Batshuayi a parfaitement remplacé le meilleur passeur de L1 en soutien de Gignac en attaque. Les deux joueurs n’y étaient pour rien dans l’ouverture du score phocéenne, oeuvre de … Roux, contre son camp, sur un corner tiré par Thauvin, son éphémère coéquipier dans le Nord (32e, 1-0). Un but logique alors que l’OM avait pris d’assaut le but lillois en début de partie sans parvenir à régler la mire (2e, 3e, 12e, 22e, 28).
Ne réagissant que par à-coups, en profitant notamment des quelques baisses de régime de l’OM, Lille pensait pouvoir contrecarrer les plans phocéens en trouvant la faille par Gueye sur l’une de ses rares offensives menées à son terme (60e). Mais c’était sans compter sur Batshuayi, qui faisait jouer sa puissance et profiter de l’apathie de la défense nordiste pour offrir un avantage décisif et mérité aux siens moins de dix minutes après l’égalisation (69e, 2-1), dans un match que Gueye (53e) et Romao (76e) n’auraient peut-être pas dû terminer après des grosses fautes. Mais c’était Noël avant l’heure pour eux. Et pour des supporters marseillais qui n’avaient pas eu l’occasion de voir leur équipe en tête pour les fêtes depuis plus de dix ans.