L’Atletico Madrid a officialisé le retour de Fernando Torres. A 30 ans, El Nino retrouve son club formateur huit ans après l’avoir quitté pour tenter de relancer sa carrière.
C’est ce qui s’appelle un retour à l’envoyeur. Fernando Torres est de retour à Vicente-Calderon. Cette fois, ce n’est pas avec un autre maillot que celui de l’Atletico que l’enfant prodigue va retrouver son ancien jardin, comme cela avait été le cas la saison passée en Ligue des champions avec Chelsea. Le club espagnol a officialisé la nouvelle annoncée depuis plusieurs jours : El Nino est de retour chez lui. Laissé libre par Chelsea de s’engager avec le Milan AC, où il était prêté depuis le début de la saison jusqu’à la fin de son contrat, en juin 2016, l’attaquant a été échangé avec Alessio Cercio, qui fait le chemin inverse et rejoint la Lombardie. Un deal improbable pour permettre au joueur de 30 ans de relancer une carrière au point mort depuis quelques saisons.
Pourtant, quand il a quitté l’Atletico en 2007 pour Liverpool moyennant 36 millions d’euros, Torres est considéré comme l’un des meilleurs attaquants en devenir du continent. Un statut qu’il justifie chez les Reds, avec 65 buts en 102 matches de Premier League, ce qui lui permet de devenir l’un des chouchous d’Anfield. Le peuple liverpuldien ne lui pardonnera jamais d’avoir répondu aux sirènes de Chelsea, qui fait de lui le joueur le plus cher du football britannique en janvier 2011 avec un transfert estimé à 58 millions d’euros. Le début de la saison de la fin pour le Kid. Chez les Blues, il ne justifie jamais le montant de son transfert, enchaînant les saisons décevantes avec 6, 8 et 5 buts inscrits, seulement, en Championnat. Des stats indignes qui lui font perdre sa place en sélection, alors qu’il a été champion du monde et d’Europe avec la Roja.
Le choix de rejoindre le Milan AC cet été a été un nouvel échec, avec un seul petit but inscrit sous les couleurs des Rossoneri. En perte de confiance, considéré comme un has-been, Torres s’est tout de même vu tendre la main par son club de toujours au pire moment de sa carrière peut-être. Diego Simeone, son ancien coéquipier, qui a été Torres comme capitaine quand il évoluait comme joueur à l’Atletico, semble pourtant croire en la résurrection du buteur. Un joueur qui a inscrit 84 buts en 214 matches de Liga, où il a débuté à 19 ans après avoir brillé en D2 espagnole. C’était une autre époque, quand l’Atletico n’était qu’un club en quête de sa gloire passée et semblait très loin de pouvoir concurrencer le Barça ou ses rivaux du Real. Les temps ont changé : l’Atletico est champion d’Espagne en titre. Et Torres est un attaquant en quête de sa gloire passée.
. @Torres. ¡Bienvenido a casa! 😉 #TorresHaVuelto pic.twitter.com/GAhyykGByJ
— Atlético de Madrid (@Atleti) 29 Décembre 2014
Por fin de vuelta a casa. Gracias a todos los que han hecho posible este sueño. Forza @Atleti. #TorresHaVuelto pic.twitter.com/0ga7uLglXQ
— Fernando Torres (@Torres) 29 Décembre 2014