Après l’assistance sur la ligne de but lors de la Coupe du monde 2014, la vidéo fait une nouvelle percée dans le football. La FIFA va utiliser pour la première fois l’assistance vidéo à l’arbitrage dans une compétition qu’elle organise, le Mondial des Clubs qui débute jeudi à Yokohama au Japon. Le recours à la vidéo dans le football semble inarrêtable.
Quatre cas sont concernés par l’aide de la vidéo: un but marqué, un carton rouge, un penalty et un doute sur l’identité d’un joueur à avertir. Ces tests de l’arbitrage vidéo dans des conditions ‘live’ représentent un grand pas en avant, a déclaré Marco van Basten, directeur de la division du développement technique de la FIFA. Le système d’arbitrage vidéo a été développé dans la même optique que la technologie sur la ligne de but, c’est-à-dire afin de fournir une aide supplémentaire à l’arbitre, a ajouté Massimo Busacca, chef du département de l’arbitrage de la FIFA.
L’IFAB, organisme garant des lois du jeu du football, avait autorisé en mars des tests en conditions réelles de matches pendant deux ans, premier pas vers l’utilisation de l’arbitrage vidéo et changement majeur dans l’histoire du football. Plusieurs pays ont déjà été choisis pour tester l’assistance vidéo: les États-Unis, déjà à l’ouvrage, la France, l’Australie, l’Allemagne, le Brésil, l’Italie, les Pays-Bas et le Portugal, chacun sous l’égide de sa fédération et/ou de sa ligue professionnelle. On va multiplier (les tests) pendant deux ans et, en mars 2018, on décidera, avait déclaré fin novembre le président de la FIFA Gianni Infantino, favorable à l’introduction de la vidéo pour la Coupe du monde 2018 en Russie.