Suivez en direct commenté la deuxième rencontre du Groupe A de la Coupe du monde entre le Mexique et le Cameroun (18h00). Une rencontre capitale en vue de la qualification, puisque ce groupe est aussi celui du Brésil et de la Croatie.
1-0 | ||
Mexique | Cameroun |
But: Peralta (61e)
COUP DE SIFFLET FINAL
Victoire logique du Mexique face à une équipe du Cameroun qui n’a jamais trouvé la solution face à un 3-5-2 bien en place. Peralta a inscrit l’unique but de cette rencontre disputée sous une pluie battante. Le Mexique prend une belle option pour la qualification dans ce groupe A, dominé par le Brésil.
92e / 1-0 > Occasion Mexique
Sur un ballon perdu de Moukandjo, les Mexicains sont à deux doigts de doubler la mise.
91e / 1-0 > Remplacement Mexique
Salcido entre en jeu pour les derniers instants du match. Il remplace Herrera.
90e / 1-0 > Temps additionnel : 4 min.
Ce n’est pas encore tout à fait fini pour le Cameroun avec encore un tête cadrée, stoppée par Ochoa. 4 minutes de plus dans ce match.
88e / 1-0 > Les Lions indomptables poussent
Toujours pas d’ouverture pour le Cameroun, qui livre toutes ses forces dans la bataille pour ces dernières minutes.
82e / 1-0 > Le Cameroun à la peine
Sous une pluie toujours battante, le Cameroun ne trouve pas la clé pour revenir dans ce match. C’est au contraire le Mexique qui se montre en contre.
79e / 1-0 > Remplacement Cameroun
Song est remplacé par Webo.
77e / 1-0 > Nounkeu averti
Le Camerounais écope d’un carton jaune pour une faute à la limite de la surface de réparation.
73e / 1-0 > Remplacement Mexique
Le buteur Peralta est remplacé par Javier Chicharito Hernandez.
69e / 1-0 > Remplacement Mexique
Guardado cède sa place à Fabian.
61e / 1-0 > BUT POUR LE MEXIQUE
Peralta reprend un ballon repoussé par Itandje sur une frappe de Dos Santos. Une ouverture du score logique au vu de la physionomie de la rencontre.
57e / 0-0 > Moreno averti
Carton jaune pour le Mexicain.
48e / 0-0 > Occasion mexicaine
Nouvelle occasion pour Peralta qui se retrouve seul face à Itandje. Le portier camerounais remporte son duel.
46e / 0-0 > Reprise
Malgré la pluie abondante, la pelouse reste en très bon état. Un changement pour la reprise, côté camerounais : Nounkeu remplace Djeugoué.
45e / 0-0 > MI-TEMPS
Score nul et vierge à la pause sous la pluie de Natal. Le Mexique a globalement dominé les débats et s’est vu refuser deux buts à tort, pour des hors jeu imaginaires. Mais le Cameroun s’est aussi montré dangereux sur quelques occasions individuelles. Tout reste ouvert dans ce match.
44e / 0-0 > Le Mexique domine
Avec son jeu court, le Mexique reprend le dessus, comme lors du premier quart d’heure. Le Cameroun est replié en défense.
39e / 0-0 > Il pleut des cordes !
L’état de la pelouse est bon mais les conditions deviennent difficiles pour les 22 acteurs, qui jouent sous un déluge !
30e / 0-0 > Nouveau but refusé à tort au Mexique !
Encore un hors jeu très contestable, à la suite d’un corner mexicain, et nouveau but refusé à Giovani Dos Santos, l’ancien joueur du Barça aujourd’hui à Villarreal.
27e / 0-0 > D’un but à l’autre
Occasion pour le Mexique sur coup franc indirect. La passivité de la défense camerounaise a failli coûter cher aux Lions indomptables !
24e / 0-0 > Le Cameroun insiste
Nouveau corner camerounais et nouvelle alerte sur le but d’Ochoa.
21e / 0-0 > Enorme occasion du Cameroun
Assou-Ekoto fait la différence dans son couloir gauche et sert parfaitement Eto’o dans la surface. Mais ce dernier ne cadre pas sa frappe.
18e / 0-0 > Second corner camerounais
Un corner qui ne donne rien. Mais après un premier quart d’heure copieusement dominé par le Mexique, le Cameroun sort enfin la tête de l’eau.
17e / 0-0 > But refusé au Cameroun
C’est cette fois le Cameroun qui se voit refusé un but pour un hors jeu qui, par contre, était évident. La situation faisait suite à un corner.
11e / 0-0 > But mexicain refusé
Dos Santos avait été trouvé devant le but, dans le dos de la défense camerounaise. Son but semblait valable mais les arbitres en ont décidé autrement. Ils ont sifflé hors jeu.
8e / 0-0 > Le Mexique prend le dessus
Nouvelle incursion des sud-américains dans la surface camerounaise et première frappe cadrée. S’ensuit une ouverture en profondeur sanctionnée d’un hors jeu. Attention : le coup se rapproche !
3e / 0-0 > Première frappe mexicaine
La frappe d’Aguilar est détournée dans le petit filet par Assou-Ekotto. Début de match très équilibré, mais le Mexique tient un peu plus le ballon grâce à son milieu de terrain renforcé à cinq hommes.
1e / 0-0 > C’est parti !
Nous sommes à Natal, dans le nord du Brésil… et il pleut ! Ce match entre le Mexique et le Cameroun est capital en vue de la qualification, puisque ce groupe A est aussi celui du Brésil et de la Croatie.
18h00 – à Natal (groupe A) – beIN Sports
La compo du Cameroun
Pour affronter le Mexique, le Cameroun jouera en 4-3-3 avec Benoît Assou-Ekotto sur l’aile gauche de la défense. L’ancien Lensois a été préféré à Henri Bedimo tandis que Eyong Enoh prend place dans l’entrejeu aux côtés de Stéphane Mbia et Alexandre Song, Landry Nguémo étant trop juste physiquement. Devant, Samuel Eto’o est évidemment titulaire à la pointe de l’attaque des Lions indomptables.
La compo du Mexique
Pour l’entrée en lice du Mexique dans cette Coupe du monde face au Cameroun, le sélectionneur de la Tri Miguel Herrera a choisi de faire confiance au duo d’attaque Peralta-Dos Santos, poussant le Mancunien Javier Hernandez sur le banc. Le Mexique évoluera en 3-5-2 avec Rafael Marquez comme patron de la défense. À noter la présence d’Andrés Guardado (Valence) et de Hector Herrera (FC Porto), un des joueurs à suivre de ce Mondial.
Le débat d’avant-match : Le Cameroun mise sur Eto’o
Le Cameroun n’a pas préparé sa Coupe du monde de la meilleure des manières. Englués dans une histoire de primes non versées, les Lions indomptables ont dû décaler leur vol pour le Brésil dimanche dernier. De quoi ne pas mettre en confiance la formation africaine, qui pourra néanmoins s’appuyer sur Samuel Eto’o, joueur le plus expérimenté de son effectif, pour tenter d’accrocher la deuxième place du Groupe B. Il est capable de marquer à n’importe quel moment. Il reste un vrai buteur. Et on lui prête plus d’influence qu’il n’en a dans le groupe. Il bosse comme tout le monde, mais sinon, il n’intervient pas sur tout, ne reste pas dans son coin, expliquait Jean II Makoun dans les colonnes de L’Equipe. S’il voit que quelqu’un ne respecte pas les règles du groupe, il intervient et il dit les choses, car il est cash.
Alain Georges Lietbouo, correspondant au Cameroun pour le site Afrik-foot.com, nous avait expliqué l’impact de Samuel Eto’o sur la sélection : Premièrement par rapport à son énorme palmarès sur la scène internationale. Sur le plan sportif, bien que l’on parle de plus en plus de son âge avancé, il est indéniable qu’aucun autre avant-centre dans la génération actuelle n’a produit une qualité de jeu supérieure à celle d’Eto’o. Et pour cause, si Vincent Aboubakar a réalisé sa première saison pleine en Ligue 1 avec Lorient, il est loin d’avoir le bagage et l’expérience d’un Eto’o.
Face au Mexique vendredi, pour son entrée en lice dans le Mondial, Samuel Eto’o aura une fois de plus les projecteurs totalement braqués sur lui. Pas de quoi déplaire au buteur de Chelsea, qui n’a pas totalement convaincu avec les Blues cette année et qui s’est même embrouillé avec son entraîneur José Mourinho. Car à désormais 33 ans, Eto’o espère désormais réaliser une grande Coupe du monde, ce qu’il n’a pour le moment jamais fait.
Le point sur le Mexique
Objectif : continuer à atteindre les 8e
Depuis 1994, le Mexique a toujours atteint les 8e de finale. La Fédération mexicaine ne compte pas voir son équipe s’arrêter dès la phase de poule, même si l’opposition face au Brésil, la Croatie et le Cameroun ne sera pas de tout repos. L’objectif officiel est d’accrocher les quarts de finale. Sur les cinq dernières éditions, le Mexique s’est arrêté en 8e, explique William-Alexandre Proust, journaliste à Eurosport et spécialiste de la sélection mexicaine. En Afrique du Sud, en 2010, le match perdu contre l’Argentine est mal passé au Mexique, notamment à cause de plusieurs erreurs d’arbitrages.
La star : Hernandez a bien grandi
Après des qualifications difficile, le Mexique se présente au Brésil avec comme à son habitude une majorité de joueurs évoluant dans le championnat national. Pour autant, la grande star de la Tri reste encore et toujours Javier Chicharito Hernandez, comme nous l’explique William-Alexandre Proust. Depuis Rafael Marquez et son passage à Monaco puis à Barcelone, aucun autre Mexicain n’avait autant suscité l’engouement au pays. Les Mexicains d’Europe bénéficient d’un statut à part. Même en jouant un match sur quatre, ils ont deux choses pour eux : une forte considération au pays, mais surtout une sorte d’immunité. Le sélectionneur qui n’appelle pas les plus emblématiques Européens sait qu’il s’expose à de grosses critiques du pays et qu’en cas d’échec, ça lui retombera dessus.
Style : un jeu fou-fou
Pour parvenir à atteindre ses objectifs, le Mexique se basera sur une philosophie qui repose essentiellement sur le jeu à terre . Le style de jeu est offensif. C’est une formation très latino-américaine au sens où on l’imagine ici. Mais le Mexique se démarque par un jeu assez fou-fou parfois. Tout le monde se rappelle de Cuauhtémoc Blanco et de son coup du crapaud, explique William-Alexandre Proust, avant de nuancer : Même si là, cet état d’esprit a un peu disparu lors des qualifications. C’est surtout dû au fait qu’ils ont vraiment eu du mal à se qualifier. Quand tu es censé être l’épouvantail de la zone Concacaf et que tu te fais malmener au point d’aller aux barrages, ça inhibe forcément les joueurs. Au sélectionneur mexicain Miguel Herrera de redonner confiance à une équipe qui en manque donc cruellement.
Pourquoi Calos Vela n’est pas là ?
Avec un bilan de 16 buts et de 14 passes décisives en Liga sous les couleurs de la Real Sociedad, Carlos Véla devrait faire partie des titulaires indiscutables de le Tri. Mais voilà, le joueur de 25 ans ne veut plus entendre parler de la sélection nationale. Carlos Véla refuse de jouer pour le Tri depuis 2010 et une suspension de six mois après une soirée organisée avec dix autres coéquipiers où étaient présentes des prostitués. Il a mal digéré son éviction et s’est brouillé avec le sélectionneur de l’époque. Depuis, il ne veut plus remettre les pieds dans l’équipe, explique le journaliste d’Eurosport. Pour autant, les joueurs de la sélection mexicaine ne semble pas avoir forcément compris la leçon… Lors de la Copa America 2011, l’équipe sélectionnée a également connu des problèmes parce que plusieurs joueurs ont de nouveau organisé une soirée avec une quinzaine de prostitués. Bref, ça devient un running gag…. Les coéquipiers de Javier Hernandez sauront-ils résister aux charmes du Brésil pour se concentrer sur leur football ?