Edinson Cavani s’est montré trop imprécis dans son dernier geste, lors de la victoire du PSG contre Barcelone mardi soir (3-2). Pourtant, l’Uruguayen était pour une fois aligné à la pointe de l’attaque.
Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes au Paris Saint-Germain, après sa victoire de prestige contre le FC Barcelone (3-2), mardi soir, lors de la 2e journée de la Ligue des champions. Mais avec le club de la capitale, on ne peut s’empêcher de chercher la petite bête. Et la prestation d’Edinson Cavani, aligné à la pointe de l’attaque parisienne en l’absence de Zlatan Ibrahimovic, a donné du grain à moudre à ses détracteurs. Rarement dans le bon tempo offensivement, l’Uruguayen a manqué de spontanéité dans le dernier geste. Avec un buteur en forme, Paris aurait pu s’éviter les souffrances endurées en fin de match.
Cette fois, l’ancien goleador de Naples n’a plus d’excuse. Positionné en numéro 9, avec un Javier Pastore qui n’a jamais rechigné à le pourvoyer en bons ballons, Cavani a eu ce qu’il voulait. S’il pouvait se servir de son positionnement sur l’aile pour expliquer un rendement en demi-teinte, la blessure d’Ibrahimovic lui a donné l’opportunité de se montrer dans l’axe. Chose qu’il n’a pas faite contre Caen et Toulouse la semaine passée, ni face au Barça mardi soir.
Alors il serait malhonnête de ne pas mettre en avant son travail défensif absolument incroyable. Son retour sur Iniesta dans sa propre surface à la 42e minute de jeu a été très important. Mais c’est bien pour un buteur, celui qui a inscrit plus de 100 buts en trois saisons à Naples, que les Parisiens ont dépensé 60 millions d’euros à l’été 2013. Pour le moment, ses statistiques sont loin d’être mauvaises (4 buts en 11 matches disputés). Mais les supporters parisiens attendent plus de leur attaquant uruguayen.
Benjamin Feurgard