L’arrivée de Honda auprès de McLaren la saison prochaine pourrait bouleverser le marché des transferts. L’avenir de Fernando Alonso chez Ferrari n’est pas assuré. Le pilote espagnol discute avec la Scuderia de son futur contrat.
A l’heure où je vous parle, au Japon, Alonso discute de son avenir chez Ferrari, a affirmé jeudi, lors de la journée presse du Mondial de l’Automobile, à Paris, le président de Ferrari, Luca di Montezemolo. Il a fait des courses fantastiques pour nous depuis quatre ans. Notre team manager, Marco Mattiacci, lui parle de l’avenir et je suis sûr que nous allons trouver la meilleure solution pour lui et pour Ferrari, quelle que soit la solution, a-t-il ajouté. Alonso envisage-t-il de partir ? Montezemolo est resté vague: Peut-être oui, peut-être non. S’il dit qu’il reste, nous serons heureux. Et si nous prenons ensemble la décision de mettre un terme à notre collaboration, ce sera de la meilleure manière possible. Je tiens à remercier Alonso, qui est un pilote fantastique, pour tout ce qu’il a fait pour nous, quoi qu’il arrive ensuite.
La rumeur du paddock envoie Alonso chez McLaren-Honda en 2015 ou 2016, avec à la clé 50 millions d’euros par an pour le double champion du monde espagnol, soit 30 de plus que son contrat actuel avec Ferrari qui expire fin 2015 !
A Suzuka, Alonso a lui aussi évoqué le sujet : Pour l’instant, je ne pars pas. Il y a une nouvelle rumeur chaque jour, et comme je l’ai déjà dit à Singapour, ça n’aide pas, alors que les résultats sur la piste, eux, ils aident l’équipe, a dit Alonso. Il n’y a pas plus de nouvelles maintenant que l’an dernier ou en juillet, il n’y a que des rumeurs, et si elles s’intensifient, je ne sais pas pourquoi. On verra bien, a aussi dit Alonso. Son dépar ne pourrait se régler que par consentement mutuel entre Ferrari et lui, en raison de la solidité de son contrat, lié directement au parrainage de la banque espagnole Santander. Il déclencherait un gigantesque jeu de chaises musicales en Formule 1, avec comme autres acteurs principaux l’Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) et peut-être aussi le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes-AMG).