Les Bleus ont conclu sur une note positive une préparation un peu chaotique. Ils la finissent avec un bilan de six victoires en neuf matches. Mais surtout, ils ont enfin signé face à l’Australie le match plein qui leur avait fait défaut jusque-là. L’équipe de France part pour l’Espagne rassurée. Quelles seront les clefs de la réussite des champions d’Europe lors de la Coupe du monde ?
L’expérience NBA
Avec leur deux stars NBA Boris Diaw et Nicolas Batum, les Bleus disposent d’un duo de premier plan, susceptible de faire oublier l’absence de Tony Parker. Leur défense, socle de tous leurs succès passés, est aussi bien en place.
Pas le droit au relâchement
Les Bleus partent avec quelques certitudes en Espagne, où ils débuteront leur campagne mondiale samedi prochain face au Brésil, un adversaire redoutable. Toutes les interrogations nées des deux défaites successives face à l’Ukraine 56-63 et l’Australie 74-76 le week-end dernier à Antibes, et de la victoire étriquée samedi sur la Finlande (74-69), n’ont pas été levées d’un coup. Mais les Tricolores savent que s’ils mettent la même implication que contre les Australiens et que si chacun apporte son écot, ils peuvent être ambitieux.
De l’intensité d’abord
Contre l’Australie, les joueurs de Vincent Collet ont offert une intensité dans le jeu que l’on n’avait pas encore vue jusqu’ici. Ils ont aussi réussi à maintenir la même constance pendant 40 minutes. Et les pivots, transparents la veille, ont répondu présents.
Une défense en béton
Dimanche soir, les Bleus n’ont pas connu leurs habituels trous d’air, la défense tenant le coup. Effet direct au tableau d’affichage : l’Australie a été limitée à 50 points seulement.