La SIG devra réaliser un petit miracle sur le parquet de Galatasaray, mercredi soir (19 heures), lors de la finale retour de l’Eurocoupe. Vainqueurs à l’aller (68-64), les Alsaciens n’ont qu’une très petite marge de manoeuvre.
La SIG peut entrer dans l’histoire du basket et plus généralement du sport français mercredi soir. Dans l’enfer de l’Abdi Ipekçi Arena, contre Galatasaray, les Strasbourgeois tenteront de remporter la première coupe d’Europe de leur histoire en préservant leur maigre avantage acquis lors du match aller (68-64). Une véritable mission impossible pour certains, puisque Galatasaray a pour habitude de battre ses adversaires avec un écart de 20 points de moyenne à domicile.
Une ambiance qui pourrait éventuellement se retourner contre les Stambouliotes, si la SIG parvenait à faire douter l’équipe turque un bon moment. La défense sera donc la clé de cette rencontre. Il faudra qu’on arrive à empêcher Galatasaray d’être euphorique et leur rendre chaque action difficile. Si on fait un match normal, il n’y aura pas de victoire au bout. Refaire le même match qu’à l’aller ne sera pas suffisant. Il faut jouer à fond et garder le même état d’esprit. Il faut rester dans la peau du challenger qui veut empêcher l’adversaire d’être bon, avant même de penser à l’être, a déclaré Vincent Collet, dans des propos rapportés par nos confrères de France 3.
Presque un an après le succès de Nanterre lors de l’Eurochallenge, la victoire de Strasbourg en Eurocoupe serait un petit coup de boost pour le basket tricolore. Et probablement un véritable casse-tête pour la Fédération Française de Basket et la Ligue. Car la SIG serait alors qualifié pour l’Euroligue, qui se trouve actuellement en plein conflit avec la FIBA, soutenu par les instances françaises. Mais avant d’en arriver là, il faudra déjà que les Alsaciens réalisent un petit miracle.