Sans surprise, les Etats-Unis remportent le Mondial féminin. En finale, les Américaines ont tranquillement battu l’Espagne (77-64), dimanche à Istanbul.
Les Etats-Unis, qui étaient tenants du titre, décrochent leur neuvième titre de champion du monde de basket féminin. L’Espagne, championne d’Europe en titre, n’a pas fait le poids.
Les Américaines surclassent le basket mondial depuis toujours ou presque. Elles ont remporté les cinq dernières médailles d’or olympiques et avaient glané le titre mondial en 1953, 1957, 1979, 1986, 1990, 1998, 2002 et 2010.
Team USA n’aura jamais été inquiété lors de ce Mondial turc, à part peut-être en demi-finale face aux Australiennes, qui ont d’ailleurs facilement conquis la troisième place en écrasant la Turquie 74 à 44, complètement hors sujet. Les Opals remontent sur le podium après avoir terminé cinquièmes de l’édition 2010 disputée en République Tchèque. Il s’agit de leur quatrième médaille dans cette compétition après le bronze en 1998 et 2002, puis l’or en 2006. La sélection australienne compte également cinq autres médailles amassées lors des jeux Olympiques, dont trois en argent (2000, 2004, 2008) et deux en bronze (1996, 2012).
La France 7e
La France termine pour sa part à la 7e place. L’équipe de France a en effet bien réagi dimanche, au lendemain d’une décevante prestation contre le Canada, en dominant la Serbie (88-74) pour prendre la septième place de ce Mondial. Avec une équipe en grande partie renouvelée, les vice-championnes olympiques et d’Europe font un peu moins bien qu’en 2010 en République tchèque où elles avaient terminé au sixième rang. Sans Sandrine Gruda, sa joueuse la plus prolifique, dont le forfait s’est ajouté à celui d’Endy Miyem, blessée, la France a montré un bien meilleur visage que lors de la défaite face au Canada (55-40) dans une partie où elles avaient manqué cruellement d’engagement. Appliquées et agressives, elles ont dominé dans la raquette à l’image d’Ana-Maria Cata-Chitiga (16 pts, 13 rbds) et ont surtout limité les pertes de balles (10), qui avaient tant plombé leur jeu la veille. La capitaine Céline Dumerc a même retrouvé un peu d’adresse (12 pts, 5/11 aux tirs) dans le sillage d’une Diandra Tchatchouang (15 pts, 5 passes décisives) qui, si triste la veille, voulait absolument finir sur une bonne note.