Sébastien Ogier voit son concurrent le plus menaçant sur le rallye du Mexique craquer. Le Belge Thierry Neuville est parti à la faute, suite à une crevaison. Le pilote Volkswagen peut se transformer en gestionnaire pour la suite du rallye.
Vendredi à midi, Thierry Neuville (Hyundai) ne pointait qu’à 11 secondes de Sébastien Ogier. Les choses ont bien changé après la 2e journée du rallye du Mexique. Le Belge n’est plus dans le coup, même pour un podium alors que l’autre pilote VW de pointe, Jari-Matti Latvala, a pris la 2e place, à 13 secondes et demie du français. Le Finlandais a même remporté les deux premières spéciales de l’après-midi (ES7 et ES8), devant Ogier. Le Norvégien Mads Ostberg (Citroën) occupe la 3e place du classement général.
Le double champion du monde en titre a vu son concurrent le plus menaçant partir à la faute avec un tonneau, suite à une crevaison, à un kilomètre du terme de l’ES8, la plus longue spéciale de l’après-midi (44 km). Le radiateur de sa Hyundai i20 a été endommagé, et il n’a pu rallier le départ de l’ES9. Vainqueur des deux dernières éditions de ce rallye du Mexique, Ogier semble idéalement lancé vers un troisième succès de rang. Vainqueur des deux premières manches de 2015, il avait pourtant le désavantage de partir le premier sur les poussiéreuses routes mexicaines, mais un choix de pneus judicieux lui a permis de prendre l’ascendant sur la concurrence, dès vendredi matin, en compagnie de Thierry Neuville. Entre guillemets, on a eu les c… de le faire, car c’était risqué, a déclaré Ogier vendredi. On se demandait si les pneus tendres allaient survivre, mais finalement il a fait encore plus froid que prévu et ça a été un choix payant.
Samedi, Ogier devra à nouveau balayer les routes mexicaines. Cette loi que certains appellent anti-Ogier me désespère parfois, résume le Français. Mais elle peut aussi décupler ma motivation. On a ainsi travaillé fort sur les conditions d’adhérence depuis notre arrivée au Mexique, et ça nous réussit.