A quelques heures du huitième de finale de l’Equipe de France contre la Finlande, Laurent Tillie reste très méfiant et s’attend à un gros match loin d’être gagné. Le sélectionneur des Bleus répond aux journalistes. Match à suivre sur Sport.fr à partir de 19 h 30.
Comment se sent l’équipe, après ce transfert à Nantes ?
« L’équipe est bien. Hier (jeudi), c’était une journée un peu repos, on est allé découvrir la salle, avec une petite activité pour prendre les repères, et anticiper. Et surtout pour se dérouiller physiquement. On a enchaîné aujourd’hui avec une petite séance musculation et de vidéo. En ayant gagné avant hier (mercredi) on peut avoir l’impression que l’on a fait le plus dur, mais en fait on n’a rien fait et le plus dur, ça commence demain (samedi) en fait. Je pense qu’on en est conscient ».
Que pouvez-vous nous dire à propos de la Finlande ?
« Ils sortent d’une poule assez compliquée avec la Russie, la Slovénie
chez elle, la Turquie et le Bélarus. C’était une poule très physique et c’est une équipe très physique, malgré sa petite taille. Ils sautent haut, ils sont puissants. Et ils ont un jeu assez intéressant basé sur la vitesse. Ils ont un
passeur assez exceptionnel, Eemi Tervaportti, qui a joué en France, à Ajaccio (ainsi qu’à Poitiers et Avignon, ndlr). Il a un jeu très spécifique, beaucoup de fixations. Il amplifie la qualité des attaquants. Et à côté, ils ont deux pointus qui se relaient et qui sont très puissants. On va avoir un match très compliqué. A mon sens, ils ont un très bon service smashé flottant agressif, mais qui manque de régularité par rapport aux Italiens ».
La France est quand même favorite de ce huitième de finale…
« C’est un adversaire qui est en théorie à notre portée, puisque sur le ranking (classement) ils sont derrière nous et qu’ils ont terminé +que+ quatrièmes de leur groupe. Mais il faut réussir à s’adapter au jeu de l’adversaire, c’est ça qui est intéressant. Les matches couperets sont toujours compliqués à aborder, que l’on soit favori ou pas. Dès le début, j’ai annoncé que l’on n’aurait que des finales à jouer. Je reste sur mon leitmotiv,
chaque match est une finale, depuis le début. Si on n’avait pas mis cette intensité dès le début, on aurait peut-être eu plus de difficulté. J’aime bien penser que chaque match est une finale ».
Propos recueillis lors d’un point presse.