Nicolas Boidevézi annonce l’acquisition d’un bateau et participera notamment au Vendée Globe 2016. Il s’agit de l’ancien Neutrogena et Hugo Boss racheté à Alex Thomson Racing. L’Alsacien cherche désormais un budget de fonctionnement pour attaquer la saison.
C’est un pas très important qu’a récemment effectué Nicolas Boidevézi dans la perspective du prochain Vendée Globe : l’Alsacien a fait l’acquisition de l’ex-Neutrogena et Hugo Boss, deuxième de la récente Barcelona World Race avec Guillermo Altadill et troisième du Vendée Globe 2012-2013 avec Alex Thomson. Le bateau sera livré le 1er août, mais Nicolas Boidevézi navigue dessus depuis avril, ce qui lui permet de prendre la mesure de ce plan Farr, construit en 2007, passé également entre les mains de Sébastien Josse et Roland Jourdain. Le skipper cherche désormais à boucler son budget de fonctionnement avant de disputer les principales courses du circuit IMOCA et, en novembre 2016, le Vendée Globe. J’ai d’abord assisté à la phase de chantier au retour de la Barcelona World Race (démâtage, sortie de l’eau, déquillage, expertises), puis j’ai effectué un convoyage de Barcelone à Marseille, j’enchaîne avec Naples, les Baléares, le Portugal, l’Irlande et l’Allemagne, raconte le skipper. Un tour d’Europe de 3500 milles !
L’achat du monocoque est stratégique dans l’optique de la participation à la prochaine édition de l’Everest des mers. Pour être au départ, il faut quatre choses : un bateau, un skipper, l’envie des partenaires et un budget, nous en avons trois sur quatre, résume Boidevézi. En décembre, nous avons fait le constat avec un mécène, partenaire de la première heure, que c’était compliqué de chercher des engagements financiers sans posséder de bateau, explique le skipper. Le risque était important d’avoir un budget mais pas de bateau, nous avons donc décidé d’acheter un 60 pieds IMOCA le plus vite possible. Ce n’était pas évident, parce qu’il y avait plus de demandes que d’offres, plusieurs options se sont offertes à nous et nous avons finalement eu l’opportunité d’acheter celui-là.
Mon objectif était de trouver un bateau éprouvé, fiable, pas trop compliqué et avec lequel il y avait tout de même le moyen d’avoir des objectifs sportifs. C’est le cas, nous récupérerons un bateau prêt à régater, poursuit l’Alsacien.