Joint en visio ce matin par l’équipe du Vendée Globe, Jean Le Cam était très en forme après avoir avalé son cassoulet !
« Ça n’a pas été de tout repos c’est sûr, ce n’était pas la bordure d’anticyclone qu’on aurait pu avoir. C’était assez copieux comme situation mais on fait avec ! On est quand même à 4 jours de course et je suis en même temps que le groupe des foilers… Donc ce n’est pas normal ! On savait qu’il y avait quelque chose de pas normal mais on ne savait pas quoi. Mais comme quoi, on prévoit toujours plein de choses, on se gargarise, on fait du blabla dans les journaux… Et en fait l’autre jour on m’a dit « bien dire fait rire, bien faire fait taire » je voulais l’écrire en gros dans mon bateau.
Derrière je vais les voir filer les foilers. Mais tant qu’à faire, papi fait de la résistance ! Je suis à 70 milles du centre de Theta. Je suis sous grand-voile seule, j’attends de voir ce que je vais faire. Je dis toujours, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Là je suis tranquille, je suis en bâbord, il y a le vent qui monte tranquillement, ça sert à rien que je foute une toile qui ne va plus correspondre dans une demi-heure. Ça c’est le pire, tu déroules, tu re-roules…
À 21h11 nous serons sortis de cette dépression messieurs et mesdames !
Je suis contente que les gens soient avec moi parce que ce n’est pas une aventure facile. Je ne peux pas être pas content ! Si je ne suis pas content là, alors je ne serai jamais content ! Donc je suis content.
J’ai mangé un cassoulet ce matin, je trouvais que le cassoulet allait bien avec la dépression. Il ne va pas avec l’anticyclone mais plutôt avec la dépression. Ça c’est notre culture de Bretagne. Sinon, j’ai du ris de veau à faire mais je vais attendre un peu. »
A + dans le bus ! »