Mené deux sets à zéro et souffrant du genou, Jo-Wilfried Tsonga a préféré abandonné en quart de finale de l’US Open face à Novak Djokovic, qui affrontera Gaël Monfils en demi-finale.
Touché au genou gauche dès le début du 2e set, Jo-Wilfried Tsonga qui était le troisième Français qualifié pour les quarts –un exploit inédit en Grand Chelem depuis le début de l’ère Open, en 1968– a préféré jeter l’éponge alors qu’il était mené 6-3, 6-2. J’ai ressenti comme un flash sur le tendon rotulien (du genou gauche, NDLR) au premier point du deuxième set, j’ai fait un service, je me suis étendu sur une volée. La douleur ne s’est pas calmé, c’est allé en empirant, a-t-il regretté.
Pour la troisième fois de sa carrière, JWT échoue aux portes du dernier carré à l’US Open, le seul tournoi du Grand Chelem où il n’a jamais encore disputé de demi-finales. Si je veux aller au bout en Grand Chelem, il faut que je trouve les raisons de ce problème, ce n’est pas la première fois que cela m’arrive., a-t-il noté.
Sélectionné pour la demi-finale de la Coupe Davis contre la Croatie, du 16 a 18 septembre, Tsonga ne sait pas s’il pourra être à Zadar: il va faire des examens à son retour en France.
Gaël Monfils est donc le dernier des trois nouveaux mousquetaires encore en lice à l’US Open: facile vainqueur de Lucas Pouille mardi, il défiera en demi-finale vendredi le N.1 mondial et tenant du titre Novak Djokovic qui a profité, lui, de l’abandon de Jo-Wilfried Tsonga.
Après deux tentatives ratées, en 2010 et 2014 –où il s’était offert une balle de match contre Roger Federer–, Monfils a décroché son billet pour sa première demi-finale à Flushing Meadows, la deuxième de sa carrière dans un tournoi du Grand Chelem, après Roland Garros en 2008. Le N.2 français n’a pas fait de sentiments (6-4, 6-3, 6-3) face à Pouille, son jeune compatriote, auteur en 8e de finale d’un retentissant exploit contre l’ancien N.1 mondial Rafael Nadal. Après trois matches de suite en cinq sets, le Nordiste, 25e mondial à 22 ans, n’avait plus les armes pour inquiéter son aîné qui, à 30 ans, n’a peut-être jamais été aussi fort.
Dans le tournoi féminin, la N.2 mondiale Angelique Kerber a décroché son billet pour le dernier carré face à l’Italienne Roberta Vinci 7-5, 6-0. Elle sera opposée à la Danoise Caroline Wozniacki, ancienne N.1 mondiale désormais 74e au classement WTA, qui a balayé la Lettone Anastasija Sevastova (N.48), victime d’une entorse en plein match.