Alors que Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga et Lucas Pouille avaient réussi un carton plein vendredi, Nicolas Mahut a sans surprise mordu la poussière la nuit dernière lors du 3e tour de l’US Open.
Avec son puissant service, Nicolas Mahut a posé des problèmes au Japonais Kei Nishikori pendant la première manche, avant de céder 4-6, 6-1, 6-2, 6-2. Mahut reste en lice en double, spécialité dont il est le N.1 mondial: avec Pierre-Hugues Herbert, ils sont les tenants du titre et veulent aller loin à New York, en attendant, s’ils sont sélectionnés, la demi-finale de la Coupe Davis contre la Croatie mi-septembre.
Les chances françaises, en simple, reposent désormais sur les habitués Tsonga et Monfils, opposés dimanche respectivement à l’Américain Jack Sock et au Chypriote Marcos Baghdatis, tandis que Pouille, 25e mondial à 22 ans, défiera l’Espagnol Rafael Nadal sur le Arthur Ashe Stadium.
Cette sixième journée a failli accoucher de deux sensations dans le tableau masculin. Le N.2 mondial Andy Murray a été bousculé par l’Italien Paolo Lorenzi, 40e mondial, pendant quatre sets (7-6, 5-7, 6-2, 6-3). Le Suisse Stan Wawrinka s’est fait encore plus peur face au Britannique Daniel Evans (N.69) qui s’est offert une balle de match dans le quatrième set, mais le N.3 mondial a gardé son calme et sorti des coups extraordinaires dans les moments cruciaux pour s’imposer 4-6, 6-3, 6-7 (6/8), 7-6 (10/8), 6-2. Son prochain adversaire ne sera pas, comme largement anticipé, Nick Kyrgios (N.16), mais l’Ukrainien Illya Marchenko (N.63) qui a profité de l’abandon de l’enfant terrible du tennis australien, touché à une hanche. L’Argentin Juan Martin del Potro a fait, lui, forte impression face à l’Espagnol David Ferrer, 13e mondial, qu’il a dominé en trois sets 7-6 (7/3), 6-2, 6-2. Autre joueur en renouveau, le Bulgare Grigor Dimitrov qui a dominé le Portugais Joao Sousa (6-4, 6-1, 3-6, 6-2) et défiera en 8e de finale Murray.
Dans le tableau féminin, en revanche, la logique a été respectée et les Williams ont, comme très souvent, fait régner leur loi. La N.1 mondiale Serena Williams a balayé en une heure la Suédoise Johanna Larsson (N.47) 6-2, 6-1 pour signer sa 307e victoire dans un match du Grand Chelem, soit une de plus que le précédent record de Martina Navratilova. Son aîné Venus, 6e mondiale à 36 ans, a fait elle aussi forte impression avec son succès (6-1, 6-2) devant l’Allemande Laura Siegemund (N.27).