Djokovic vit un été en pente douce

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By Rédaction Sport.fr

Avec cinq finales et un titre. Novak Djokovic a souvent brillé à l’US Open, mais le N.1 mondial a connu après un été incandescent une soudaine et inquiétante éclipse.

Les dix derniers jours sans compétition n’ont pas été de trop pour oublier un mois d’août catastrophique. Depuis sa victoire à Wimbledon, son septième titre majeur arraché en finale face à Roger Federer, Novak Djokovic est redevenu N.1 mondial, a épousé sa fiancée de longue date Jelena, enceinte de leur premier enfant, pris quelques vacances et fait un retour guère convaincant sur le ciment nord-américain. Il s’est incliné en huitième de finale du Masters 1000 de Toronto face au futur vainqueur, Jo-Wilfried Tsonga. Rebelote quelques jours plus tard à Cincinnati face à l’Espagnol Tommy Robredo cette fois, toujours en huitième de finale.

Je ne me sens pas bien sur le court, il y a beaucoup, beaucoup de choses qui ne vont pas, avait-il confié après sa défaite à Cincinnati. Devenu son entraîneur cette saison, Boris Becker a dû gérer les états d’âme de son protégé. Je n’avais pas son talent et ses extraordinaires capacités physiques, mais je me battais sur le court, je mettais dans un match tout ce que j’avais en moi, c’est peut-être ce qu’il recherche en moi, a confié à CNN l’ancien champion allemand.

L’expérience de quadruple vainqueur de Wimbledon, dont la carrière a connu de nombreux soubresauts, ne peut faire de mal au Djoker qui, à 27 ans et malgré sa grande maturité, a vu sa vie complétement bouleverser en quelques semaines. J’ai mis du temps à me remettre en mode compétition. J’ai vécu six dernières semaines uniques avec mon mariage, mon titre à Wimbledon, la place de N.1 mondial. Je ne pouvais pas espérer plus, a-t-il reconnu vendredi.

Djokovic paye peut-être tout simplement la débauche d’énergie d’une saison 2014 déjà bien remplie avec quatre titres (Indian Wells, Miami, Rome, Wimbledon), plus une finale à Roland-Garros, le seul titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Jusqu’à son passage à vide d’août, le Serbe de 27 ans avait toujours atteint les quarts de finale. Djokovic ne voit pas si loin et se concentre sur son entrée en lice contre l’Argentin Diego Schwartzman, un spécialiste de terre battue : Je ne pense qu’au premier tour, mon entraîneur ne me permet pas de regarder le tableau, a-t-il plaisanté.

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