Avant même d’affronter Jannik Sinner en huitièmes de finale, Alexander Bublik avait déjà donné le ton. Interrogé sur son adversaire, le Kazakhstanais avait lâché une sortie savoureuse : « On dirait un joueur généré par une IA. » Quelques heures plus tard, il s’inclinait sèchement 6-1, 6-1, 6-1, hilare au moment de féliciter le numéro 1 mondial.
Sinner, impressionnant de maîtrise, n’a laissé aucune chance à son adversaire, qui a conclu la rencontre sur une double faute. Mais Bublik a choisi l’humour pour saluer la performance : « T’es tellement fort, c’est dingue ! Je ne suis pas mauvais, mais t’es le GOAT ! » Une déclaration qui, selon certains, contribue à désacraliser la défaite, quand d’autres y verront une façon d’admettre une différence de niveau abyssale.
Pour Sinner, cette démonstration confirme son statut de favori. Avantage : il se présente en confiance avant son quart de finale 100 % italien contre Lorenzo Musetti. Inconvénient : une telle domination pourrait accroître la pression et l’attente autour de lui, le plaçant presque dans l’obligation d’aller au bout à New York.
