Nouvelle onde de choc sur le circuit WTA. Après une série de décisions déjà spectaculaires, Anastasia Potapova, ex-n°21 mondiale et aujourd’hui 51e, a officialisé qu’elle représenterait désormais l’Autriche. Un choix symbolique, lourd de sens, qui confirme une tendance massive : les joueuses russes quittent leur bannière à un rythme inédit.
Née à Saratov, Potapova a expliqué vouloir « faire de Vienne sa seconde maison » dès 2026, soulignant l’accueil chaleureux reçu en Autriche. Elle devient ainsi la troisième joueuse russe à changer de nationalité sportive en quelques semaines, après Maria Timofeeva et Kamilla Rakhimova, toutes deux désormais ouzbèkes. Une vague initiée au printemps par Daria Kasatkina, passée australienne.
Ces transferts successifs témoignent d’un bouleversement profond dans le tennis féminin. Motivations personnelles, contexte géopolitique, recherche d’un environnement plus stable : les raisons varient, mais le phénomène s’accélère. Pour l’Ouzbékistan comme pour l’Autriche, ces arrivées représentent de véritables renforts de prestige… et redistribuent déjà les cartes dans la hiérarchie internationale.
