L’US Open a refermé une saison historique… mais pas forcément dans le bon sens. En 2025, seulement deux matchs ont dépassé la barre des cinq sets en deuxième semaine de Grand Chelem, un total jamais vu depuis le début de l’ère Open en 1968.
Ces deux exceptions resteront marquantes : la finale de Roland-Garros remportée par Carlos Alcaraz face à Jannik Sinner au terme d’un duel épique, et le huitième de Wimbledon entre Cameron Norrie et Nicolas Jarry. Partout ailleurs, les affiches se sont conclues en trois ou quatre manches seulement.
Avec 58 matchs pliés sans aller au bout du suspense, la statistique impressionne : le précédent record datait de 1986, avec six rencontres disputées en cinq sets. De quoi alimenter le débat sur l’intensité du tennis moderne et sur la domination grandissante des cadors du circuit.
