Touchée à un tendon d’Achille, l’Américaine Serena Williams a été contrainte à jeter l’éponge mercredi, avant même de disputer le deuxième tour de Roland-Garros qui l’opposait à la Bulgare Tsvetana Pironkova.
Présent en conférence de presse dans la soirée de jeudi, son coach, Patrick Mouratoglou, a donné plus de détail sur le choix de la n° 9 mondiale. « Une semaine de récupération n’était pas assez car c’était une grosse inflammation. Mais il fallait commencer à préparer Roland-Garros. C’était plus ou moins sous contrôle, même si c’était douloureux. Quand elle a joué son premier tour (remporté face à sa compatriote Ahn), la douleur est montée d’un cran. Et ce matin (mercredi) à l’entraînement, j’ai vu qu’elle n’était pas capable de bouger, et sprinter vers l’avant était presque impossible. »
« Elle m’a expliqué la situation, a raconté le technicien français. Dans un monde idéal, la douleur serait restée constante jusqu’à la fin du tournoi, même si c’était déjà trop. Mais l’évolution la plus probable était que l’inflammation continue de s’aggraver puisque les matches sont de plus en plus compliqués et agressifs. On en a déduit qu’elle ne serait pas capable de gagner le tournoi. Le risque que ça devienne vraiment grave n’en valait, dès lors, pas la peine. La seule solution était d’arrêter. À son âge, prendre le risque de rompre un tendon ne serait pas raisonnable. »