Gaël Monfils a réussi son retour au Masters 1000 de Paris-Bercy en se promenant face au Portugais Joao Sousa, lors de la deuxième journée, mardi.
Jouera, jouera pas ? C’est ce que tout le monde se demandait lundi soir après les déclarations de Monfils, qui avait envisagé le scénario d’un troisième forfait consécutif à Bercy. Éloigné des courts depuis près de six semaines à cause d’un genou douloureux, le Parisien se sentait encore un peu juste et tenait surtout à se préserver pour la finale de la Coupe Davis contre la Suisse (21-23 novembre à Villeneuve-d’Ascq). Pour ses retrouvailles avec le POPB, où il a déjà atteint deux fois la finale (2009, 2010), La Monf s’est baladé (6-1, 6-4) contre Sousa, 52e mondial, le même joueur qui l’avait battu juste avant sa convalescence, en demi-finale à Metz le 20 septembre.
Le Français, 21e mondial, n’a pas semblé gêné le moins du monde, se battant sur tous les points et trouvant d’emblée longueur de balle et puissance en coup droit. Il s’est même permis quelques gestes un peu trop audacieux comme ce coup droit entre les jambes raté à 5-0 dans la première manche qui a provoqué une glissade et aurait pu lui coûter cher.
Son succès, conjugué à la performance de Lucas Pouille, le benjamin du tournoi (20 ans), face au géant Ivo Karlovic (6-1, 6-4), a compensé les sorties de piste de Gilles Simon, dominé (6-3, 3-6, 6-4) par l’Espagnol Fernando Verdasco, et de Kenny de Schepper, battu par son compatriote Jérémy Chardy 7-6 (7/5), 7-6 (7/4).
Sur les onze joueurs hexagonaux au départ, il en reste sept dont Adrian Mannarino qui devait affronter dans la soirée le Tchèque Tomas Berdych, tête de série N.5.