Gilles Simon et Adrian Mannarino n’ont pas fait le poids. Les deux derniers Français en lice au Masters 1000 d’Indian Wells n’ont pas réussi d’exploit, respectivement face à Rafael Nadal et Andy Murray, en 8e de finale.
Gilles Simon et Adrian Mannarino ont tout même bousculés les deux ténors du circuit en prenant leur service, mais Rafael Nadal et Andy Murray ont pu hausser leur niveau quand les deux Français plafonnaient physiquement. Il a fait ce qu’il sait faire, il a mis beaucoup d’intensité dans ses frappes, mais il a joué des coups sûrs, des balles très hautes dans le milieu du terrain, je n’arrivais pas à le faire bouger assez, a ainsi regretté Simon après sa défaite 6-2, 6-4 face à Nadal. En huit confrontations avec l’ancien N.1 mondial, Simon ne l’a battu qu’à une seule reprise, en 2008, à Madrid. C’est de loin mon plus mauvais match contre lui, mais c’est lié au physique, je jouais bien mais je n’avais pas assez d’énergie, a résumé le N.2 français et 14e joueur mondial qui a mené 2-0 dans le second set avant d’être débordé par la puissance de Nadal.
Pour son premier 8e de finale dans un Masters 1000, Mannarino a plafonné physiquement devant Murray. C’était un peu plus difficile pour moi physiquement. Avec du recul, je pourrais tirer du positif de ce match et du tournoi, mais là je suis déçu, je suis surtout focalisé sur les occasions manquées, a-t-il analysé. Le 38e mondial a en effet pris le service de l’Ecossais dans la première manche pour mener 3-2, ce qui a eu pour effet de piquer au vif Murray. Il a aussitôt débreaké et gagné quatre jeux de suite pour empocher la première manche en 47 minutes. Dans le second set, les deux joueurs sont restés dos à dos jusqu’à ce que Murray s’empare lors du cinquième jeu du service de Mannarino (3-2) qui n’est pas parvenu ensuite à revenir dans la partie perdue après une heure et trente minutes de jeu. Mon classement va faire que je vais être amené à +jouer+ ce genre de joueurs plus souvent, il va falloir prendre leur rythme, a espéré le 8e de finaliste de Wimbledon 2013.