Yannick Noah, capitaine de l’équipe de France victorieuse de la Coupe Davis 1991 (et en 1996), est prêt à rempiler, mais uniquement si les cinq joueurs le lui demandent. Sa petite phrase risque bien de faire parler.
Si je m’y mets, ça ne va pas rigoler, a déclaré le chanteur, dans le cadre d’un entretien diffusé par la chaîne Infosport +. Noah a cependant prévenu qu’il fallait que l’ensemble des joueurs de l’équipe de France veuillent son retour. Si demain j’ai les cinq joueurs devant moi (Tsonga, Gasquet, Monfils, Simon et Benneteau), qui me disent +Yann on y va+, là c’est chaud, (…) mais si il y en a un qui hésite, même pas en rêve, ça ne m’intéresse même pas, je ne veux même pas en parler, a insisté l’ancien champion, regrettant au passage que personne ne pense plus à faire appel à lui du côté de la Fédération française de tennis. Ce que je sais c’est que je suis le mec qui a le plus grand palmarès en France depuis longtemps, depuis 50 ans, et les mecs ils ne t’appellent jamais, c’est quand même intéressant ! Et je ne parle pas que des joueurs…, a-t-il insisté.
Dans le même entretien, Noah a également livré son sentiment sur la finale France-Suisse. Ils n’étaient pas prêts à affronter cet évènement, j’ai senti que le match, on l’avait perdu avant, a-t-il assuré. J’ai un peu de difficulté à préciser mon propos, parce que je n’ai pas envie d’être celui qui tire sur l’ambulance. On peut perdre, il faut accepter de perdre, mais là, ils n’ont pas donné le meilleur d’eux-mêmes. On n’a pas été bons, pas que sur le court.
Après la défaite en finale contre la Suisse (1-3) il y a une semaine seulement, la candidature de l’ancien capitaine de l’équipe de France (1991-1992 et 1995-1998) pourrait être mal interprétée. Jean Gachassin, le président de la FFT, a confirmé Arnaud Clément dans ses fonctions de capitaine.