Andy Murray a justifié son choix d’être entraîné par Amélie Mauresmo, qui fait tant parler en Angleterre.
Andu Murray ne s’attendait sûrement pas à déclencher un tel raz-de-marée médiatique en choisissant Amélie Mauresmo comme coach. Les médias anglais consacrent plusieurs pages à cette association inédite. Ce que ne comprend pas le principale intéressée. On a aussi pensé à quelques autres, mais après avoir parlé au téléphone avec Amélie, j’ai eu un bon feeling. J’ai parlé deux fois au téléphone avec elle. Je l’ai trouvée très calme à l’appareil. Elle écoute très bien. Ensuite, je l’ai rencontrée à Paris avant le tournoi. On a parlé une heure et demie de différentes choses, de ma façon de travailler, de mon équipe, de mes objectifs, a relaté Murray sur la BBC.
Pour lui, être lui, être coaché par une femme n’est pas si nouveau, et encore moins étrange, alors que sa mère Judy l’a entraîné jusqu’à ses 17 ans. Je trouvais qu’elle écoutait très bien et c’est quelque chose dont j’avais besoin. Grâce à ça, j’ai par exemple commencé à mieux écouter mon corps. C’est une des raisons de mon choix, a assuré Murray à quelques jours de défendre son titre à Wimbledon. Amélie sait aussi ce que c’est que de jouer un Grand Chelem à domicile. Elle a joué à Roland beaucoup de fois et elle a souffert de la pression. Quelqu’un comme elle qui a connu ça peut aussi m’aider là-dessus, a ajouté le numéro 1 britannique.
Quant au possible problème relatif à la présence d’Amélie Mauresmo dans les vestiaires, le joueur l’a balayé d’un revers… de la main : Il y a assez d’endroits, comme le salon des joueurs, où on peut s’asseoir et discuter. Et puis en général, je parle tactique la veille des matches, et trente minutes avant d’aller sur le court, en faisant ma gym. Donc je ne vois pas le problème !. Pas sûr que cette sortie suffise à calmer les médias britanniques alors que Murray va débuter sa saison sur gazon au Queen’s face à Nicolas Mahut.