Le Suisse Roger Federer, double tenant du titre, a triomphé pour la 8e fois sur le gazon de Halle en battant dimanche l’Italien Andreas Seppi, 7-6 (7/1), 6-4. A 33 ans, Federer a décroché le 86e trophée de sa carrière sur le circuit ATP, son quatrième de la saison après ceux de Brisbane, Dubai et Istanbul. Wimbledon, qu’il a remporté à sept reprises, se présente bien pour le Suisse.
Pour Roger Federer, rien ne vaut un petit séjour dans son jardin de Halle, où il a un contrat à vie et déjà une allée à son nom, pour retrouver le sourire et un moral mis à mal par une sortie en quarts sur la terre battue parisienne. Federer a mis 1 heure 48 minutes pour remporter une finale qu’il atteignait pour la 10e fois à Halle, où il n’a échoué qu’en 2010 contre l’Australien Lleyton Hewitt et deux ans plus tard face à l’Allemand Tommy Haas. J’espère que c’est un bon présage pour Wimbledon, a déclaré le N.2 mondial suisse. L’ex-N.1 mondial, qui disputait la 130e finale de sa carrière, a enregistré sa 12e victoire en 13 confrontations avec Andreas Seppi, dont le seul succès fut décroché en janvier au 3e tour de l’Open d’Australie.
La finale a été interrompue par la pluie durant un quart d’heure dans la première manche, le temps pour les organisateurs de fermer le toit du Central. La tête de série N.1 a sauvé trois fois son service, grâce notamment à deux aces, avant de survoler l’exercice du jeu décisif, conclu sur une double faute de Seppi, pour empocher la première manche en un peu plus d’une heure. Dans le 2e set, Federer a manqué trois occasions de prendre la mise en jeu de l’Italien au 8e jeu. Mais il a enchaîné par un jeu blanc avant de réussir enfin le break de la victoire.
Pour le Suisse, le favori de Wimbledon reste Novak Djokovic, le Serbe qui l’avait battu en finale l’an dernier à Londres et privé d’un 18e titre en Grand Chelem. Il est champion en titre, N.1 mondial et joue bien sur gazon, a-t-il souligné, nullement inquiet de l’inactivité du finaliste de Roland-Garros sur gazon car quand on gagne tout, on peut faire ce qu’on veut, je le sais de ma propre expérience.