Vainqueur de son sixième titre du Grand Chelem dans la nuit de dimanche à lundi, l’Espagnol a savouré son succès devant les médias.
Dimanche soir, Carlos Alcaraz a ajouté une nouvelle ligne de prestige à son palmarès en remportant l’US Open face à Jannik Sinner (6-2, 3-6, 6-1, 6-4). Ce sixième titre en Grand Chelem, le deuxième à New York, s’accompagne de son retour à la place de numéro 1 mondial. En conférence de presse, le prodige espagnol a laissé éclater sa fierté. « C’est un sentiment génial. J’ai travaillé très dur pour soulever ce trophée. Retrouver cette place, c’est un rêve. Le faire en même temps qu’un sacre en Grand Chelem, c’est encore mieux », a-t-il confié.
Opposé à un adversaire qu’il connaît parfaitement, Alcaraz a expliqué avoir misé sur sa variété de jeu pour faire la différence. « Mon style, c’est de varier. J’ai l’impression de pouvoir tout faire sur le court. Je connais très bien le jeu de Jannik, et même s’il pense être prévisible, c’est toujours difficile de le battre », a-t-il analysé.
Le travail mené avec son entraîneur Juan Carlos Ferrero a également porté ses fruits. Dès la fin de Wimbledon, l’Espagnol a ciblé ses axes de progression. « On a regardé la finale, pris des notes et travaillé sur des choses spécifiques pour le battre. J’ai joué le jeu qu’on avait décidé, et ça a très bien fonctionné », a-t-il expliqué.
« J’ai joué à la perfection »
Ferrero lui-même a parlé d’un « match parfait », une rareté selon Alcaraz : « Ce n’est pas facile avec lui ! Mais je crois qu’il a raison : j’ai joué à la perfection ». Le joueur de 22 ans n’a d’ailleurs concédé qu’un seul set sur l’ensemble du tournoi, preuve d’une constance inédite. « C’est le meilleur tournoi de ma carrière, du premier au dernier match. J’ai été très régulier, et c’est le fruit d’un énorme travail », a-t-il souligné.
Si le rythme effréné du circuit ne laisse que peu de temps pour savourer, Alcaraz assure avoir appris à profiter de ces moments uniques : « Parfois tu n’as qu’un jour pour célébrer, mais j’essaie désormais de prendre le temps avec ma famille et mes proches. Regarder le trophée, apprécier ce que tu as accompli et continuer. »
À seulement 22 ans, Carlos Alcaraz confirme qu’il n’est plus seulement l’avenir du tennis mondial : il en est déjà le présent, imposant son règne avec assurance et maturité.
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— Carlos Alcaraz (@carlosalcaraz) September 7, 2025

