Le combattant de MMA français Taylor Lapilus, qui n’avait pas été conservé par l’UFC en 2016, s’est à nouveau engagé avec l’organisation américaine et combattra le 3 septembre lors de la grande soirée UFC Paris.
Il affrontera à l’Accor Arena l’Allemand Khalid Taha pour le premier événement en France de l’UFC, la plus grande ligue de MMA au monde.
« Si on m’avait dit ça quand j’ai commencé le MMA, pas sûr que je l’aurais cru », a déclaré Taylor Lapilus. « Je participe à un moment de l’histoire. C’est le premier gros événement UFC en France, et je suis sur la carte dans une salle mythique. Je ne pouvais pas rêver mieux comme retour. » Lapilus avait signé une première fois avec l’UFC en 2014 mais, de manière inattendu, son contrat n’avait pas été renouvelé à l’issue des quatre combats prévus.
« Au début, c’était difficile, de passer de combattant UFC à combattant tout court. Mais je n’ai pas lâché l’affaire. Je savais que la recette pour revenir, c’était de faire des résultats et le reste viendrait plus tard », a-t-il décrit. Son retour dans l’organisation américaine « va changer (sa) vie à nouveau », a ajouté le combattant de 30 ans. « Mon but maintenant est de m’établir pour longtemps à l’UFC, gagner et monter dans les rankings et faire tout le reste de ma carrière à l’UFC. »
Lapilus a décrit son adversaire Khalid Taha comme un combattant « dangereux et assez complet », avec « de belles frappes ». « Mais je me vois meilleur que lui », a-t-il lancé. « Mes déplacements, ma précision et mon allonge peuvent être dérangeants pour lui dans le combat. »
Le MMA est un sport de combat extrême qui permet coups de pied, poing, genou et coude, ainsi que coups au sol, étranglements et clés à l’intérieur d’un octogone, qui connaît un fort engouement depuis quelques années. La France a été l’un des derniers grands pays à interdire la discipline avant de la reconnaître officiellement en 2020. Lors de l’événement du 3 septembre, le combat principal opposera Ciryl Gane, porte-étendard du MMA en France, à l’Australien Tai Tuivasa chez les lourds.
AVEC AFP