Le MMA français prend de l’ampleur et vise désormais son autonomie.
À la veille de l’UFC Paris 4 à l’Accor Arena, la ministre des Sports Marie Barsacq a tracé une feuille de route ambitieuse : créer une Fédération française de MMA « d’ici 2030 ». Actuellement sous la tutelle de la Fédération française de boxe depuis sa légalisation en 2020, le mixed martial arts pourrait donc voler de ses propres ailes dans les années à venir.
La délégation ministérielle accordée à la FFB court jusqu’au 31 décembre 2026, mais la ministre reste ouverte à une accélération du processus. « Nous allons de nouveau accorder la délégation à la Fédération de boxe, et l’objectif est de permettre à la commission MMA de devenir une Fédération à part entière d’ici 2030, une fois que la structuration a atteint ses objectifs. Cela pourrait se faire avant, si tous les critères sont remplis », précise-t-elle. Avec 12 000 licenciés recensés et des événements à guichets fermés comme celui de ce week-end avec Nassourdine Imavov face au Brésilien Caio Borralho, le MMA démontre qu’il a trouvé sa place dans le paysage sportif français. « C’est une jeune discipline en phase de structuration », résume Marie Barsacq, confiante dans l’évolution d’un sport qui a su dépasser ses préjugés initiaux.
