La Française est revenue en interview sur sa longue traversée du désert, vécue après sa défaite face à Valentina Shevchenko dans “le combat de sa vie”.
Quelques mois après sa défaite face à Valentina Shevchenko, Manon Fiorot est revenue avec émotion sur la période sombre qui a suivi ce revers, vécu comme un véritable traumatisme. Battue en mai dernier lors de son combat pour le titre des poids mouches de l’UFC, la Niçoise confie avoir sombré dans une forme de dépression. « Après le combat c’était vraiment très très compliqué. Je pense que c’était un peu comme une dépression parce que je me levais le matin et j’avais pas envie d’aller m’entraîner. Je pleurais même des fois sans raison », a-t-elle avoué dans une interview accordée à Jab Life, la chaîne du journaliste Alexandre Herbinet. Une descente aux enfers silencieuse, nourrie par le sentiment d’avoir laissé passer « la chance de [sa] vie ».
Avec une lucidité rare, la combattante de 34 ans a aussi reconnu qu’une victoire n’aurait peut-être pas suffi à combler le vide ressenti : « Je pense que j’aurais fait une dépression aussi parce que ça allait pas quoi qu’il arrive. Je n’avais plus de plaisir ». Pour se reconstruire, Fiorot a tout repris à zéro, s’exilant à Montréal pour retrouver le goût de la cage. Ce renouveau s’est concrétisé par une victoire expéditive en 74 secondes contre Jasmine Jasudavicius, vécue comme une libération : « Au moment où le combat a commencé, je me suis sentie super bien et libérée ». Aujourd’hui, apaisée, elle mesure le chemin parcouru : « Je réalise à quel point j’ai la vie que j’ai toujours voulu avoir. Je me lève tous les jours, je m’entraîne, je combats, je gagne bien ma vie. Qu’est-ce qu’on peut rêver de mieux ? »
Magnifique 🤩🤩🤩
— MMA Prospect (@mma_prospect) October 19, 2025
Manon Fiorot éteint son adversaire, dès le premier round 🤯🤯🤯#ufcvancouver pic.twitter.com/wQSUAlp7ec