Alexis Pinturault, qui restait sur une lourde chute en géant il y a une semaine à Beaver Creek, a été entravé dimanche par un piquet courant, un incident qui l’a privé d’un podium en slalom à Val d’Isère.
C’est dur, surtout que ça skie vite et j’ai l’impression qu’il y a un peu le destin qui s’acharne, a déclaré le Courchevellois, troisième de la première manche. Et d’expliquer, les yeux encore rougis par les pleurs. Le piquet, je le casse à l’entrée du mur, et il dévale à côté. Un coup, il est à droite, un coup il me dépasse à gauche. Il était à un mètre de la porte. En voulant l’éviter en entrée de (porte) triple, je ne suis pas concentré sur ma sortie.
Ce ne sont pas des moments évidents. Je ne me sens vraiment pas coupable. Autant j’ai fait des erreurs en début de saison, autant là je me sens impuissant. C’est le coup du sort. Le staff me dit de m’accrocher. Il faut continuer à travailler, ne pas baisser la tête. J’ai hâte que ça tourne et je vais faire en sorte que ça tourne, a ajouté le chef de file de l’équipe de France, qui possédait avant son élimination 1 seconde 13/100e d’avance sur l’Autrichien Marcel Hirscher, finalement deuxième.
A Beaver Creek, Pinturault était tombé en première manche du géant, juste après avoir réalisé le meilleur temps au dernier relevé intermédiaire. Souffrant d’un gros hématome à un péroné, et encore de maux de tête, il avait renoncé samedi au géant de Val d’Isère.