Cdm monde ski alpin – étape Kitzbühel : Clément Noël ramène une deuxième victoire

Le Français, Clément Noël a remporté le mythique slalom de Kitzbühel ce samedi après-midi. Le tricolore glane sa deuxième victoire en Coupe du Monde en deux courses, après celle de Wengen la semaine dernière. Le jeune skieur est revenu sur cette victoire d’exception après la course. Une course où il a devancé Marcel Hirscher, le grand favori et son compatriote, Alexis Pinturault.

 

Que ressentez-vous après cette deuxième victoire en deux courses, une semaine après Wengen ?

« C’est beaucoup d’émotions, beaucoup de fierté. Kitzbühel est une des grandes classiques du circuit, une des plus belles, avec énormément de monde et une ambiance de fou. C’est la Mecque du ski alpin. Les Autrichiens n’étaient sans doute pas contents que je passe devant Marcel, qui a fait une super deuxième manche, comme je le pensais. Partager ça avec Alexis (Pinturault, 3e) sur le podium, c’est génial. J’ai encore du mal à réaliser. »

Avez-vous l’impression de vivre un rêve depuis quelques jours? Quatrième à Zagreb, deuxième à Adelboden (Suisse), vainqueur à Wengen (Suisse) puis à Kitzbühel…

« C’est un mois de janvier qui se passe à la perfection. Je ne pouvais pas imaginer un tel scénario. Je savais en début de saison que je skiais bien, il y avait de bonnes manches, mais il manquait le gros résultat qui le validerait. Je suis très heureux, mais il y a bien un moment où ça va s’arrêter. Je vais veiller à bien me reposer, à bien digérer ce succès avant Schladming (slalom de Coupe du monde) mardi. J’en garde un super souvenir après la course de l’an dernier (6e). Là, je reviens avec un tout autre statut. »

Vous avez vu la banderole « C’est tous les jours Noël » dans le public ?

« Oui! J’ai l’habitude des jeux de mot avec mon nom, celui-là est plutôt bien. J’ai droit à ces blagues depuis pas mal de temps, ça ne me dérange pas, je suis habitué. Si ça fait rire les gens, ce qui m’étonnerait (ironique), c’est bien. »

Propos recueillis en conférence de presse par Robin Gremmel