Un an après sa victoire dans les rues de New York, le Kényan Wilson Kipsang espère finir une année 2015 largement décevante sur une bonne note en s’adjugeant dimanche le marathon le plus célèbre de la planète pour la deuxième fois.
2015 n’a pas tenu ses promesses pour l’ancien détenteur du record du monde du marathon : en avril, à Londres, il a subi la loi de son compatriote Eliud Kipchoge et dû se contenter de la 2e place, puis il a touché le fond en août lors des Mondiaux-2015 de Pékin où il a été contraint à l’abandon. J’aime courir dans la chaleur, mais la météo était trop extrême à Pékin, s’est défendu cette semaine le Kényan qui est descendu à six reprises sous les 2 h 05 min sur les 42,195 km du marathon. Mon entraînement pour New York s’est bien passé, je me sens prêt, je pars pour gagner encore la course et améliorer mon temps de 2014, a ajouté le médaille de bronze du marathon des JO 2012. L’an dernier, les conditions météo étaient difficiles avec du vent et du froid, les prévisions sont optimistes pour dimanche, a-t-il noté.
En 2014, Kipsang s’était imposé avec un chrono relativement modeste (2:10.59), loin de son record personnel (2:03.23), l’ancien record du monde de la distance établi à Berlin en 2013. Pour préparer ce rendez-vous, je me suis entraîné sur des profils relativement similaires, c’est un parcours très technique et difficile avec une concurrence relevée, a-t-il prévenu.
Le Kényan, âgé de 33 ans, devra se méfier de deux Ethiopiens plus jeunes, Lelisa Desisa (25 ans), son dauphin en 2014 et double vainqueur du marathon de Boston (2013, 2015), et Yemane Tsegay (30 ans), le vice-champion du monde 2015.